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Les Caractères du #RéseauDesLettres (cliquez sur l'image pour faire apparaître le texte)

Portrait attribué à Nicolas de Largillierre (musée des beaux-arts de Quimper).

Bruno

Alicia

Bruno

Alicia

Ambre

Brinda Delacoquetterie

Didier

Louis Du Roi

Jalousios

Louise

Yanis

Hercule la Tubercule

Robert Dubouseux

Caractères écrits à la manière de La Bruyèrepar les 3e de Bricquebec et de Montesson (la plupart en collaboration)

Kevin Sanvaleur

Jean-Michel

Joshua

Eleonore Laveugle

Jean-Eudes

Bruno est propre sur lui. Il s'habille en Louis Vuitton et Gucci. Pour ne pas changer il porte une paire de santiag qu’il renouvelle tous les mois. Bruno porte des vestes en cuir. Des vestes de “biker”. Il possède une vingtaine de costumes. D’ailleurs il en achète un pour chaque nouvelle soirée. L’ancien ne lui plaisait plus. Il s’offre lui-même ses cadeaux. Il ressemble à un acteur américain et s’en donne l’air. Il a toujours le regard hautain. Il porte ses “Ray ban” même sans soleil. Il marche d’un pas décisif. Il possède tout mais veut toujours plus. Il a la dernière Porsche. Bruno la montre à tous ses copains du club de golf. Pour son anniversaire, cela ne sert à rien de lui acheter un cadeau. Il le jettera s’il ne dépasse pas mille euros. Il possède des collections de montres, de voitures ou même d’actions de la bourse. Il sent le Yves Saint Laurent. Ne l’emmenez pas dans la petite ville de Abjat-sur-Bandiat. Un billet pour Tokyo fera l’affaire. Sa copine l’a quitté hier. Il lui a offert pour son anniversaire un lot de chaussettes. Il les a payé huit euros. L’expression qui le décrit le mieux est “Il veut le beurre et l’argent du beurre”. C’est un fan incontesté de Johnny Hallyday. Il est allé à son enterrement. Bruno aurait préféré “être en première loge”. Il se paye régulièrement un billet d’avion pour Saint-Barthélemy pour aller voir la tombe de son idole. Il y dépose des fleurs. Il ne se dirige que vers les magasins de marques. Il a une villa de mille mètres carré. Il lui en faudrait cinq mille. Il possède mille et une bagues et bijoux, mille et une îles à son nom et mille et un trésors dont lui-même a oublié l'existence. Il a fait l’émission “Patron incognito”. Il a découvert que ses employé le détestaient, aucune augmentation, aucune faveur, aucune attention, trop d’achats inutiles. Comme dit Orelsan dans “suicide sociale” : “Ces vieux radins et leurs économies d'bout d'chandelles Adieu cette France profonde Profondément stupide, cupide, inutile, putride” Il est aussi un gros poisson dans une petite mare. Les gens sont capable de lui dire qu’il est généreux. Il y croit. Ce n’est qu’au fond de l’ironie. L’ironie de son entourage. Si on peut dire qu’il en a. Bruno est un homme avare, égoïste, radin, hypocrite, avide. Entre autre il est une partie de nous tous. De notre société. Autour de nous, dans nos campagnes, nos banlieues, nos grandes métropoles. Partout où il y a de l’argent il y a un Bruno. C’est peut être même vous.

Bruno est une perche. C’est un jeune adulte au chômage. Il a les cheveux assez longs et gras qu’il attache en queue de cheval pour ne pas être dérangé quand il joue à la console. Il a des cernes creusés par son manque de sommeil dû à son addiction aux écrans. Il est souvent habillé en jogging. Il se moque totalement de ne pas être à la mode. Il a le visage fermé, le regard méchant et agressif comme un chien affamé. Il ne sourit jamais et passe ses journées enfermé seul chez lui à se morfondre et à éventrer des centaines de paquets de chips. Il n’est pas mondain, donc il n’a pas de situation amoureuse. Il vit seul dans un misérable studio de 15m² sombre et en mauvais état, sans jardin car cela lui serait totalement inutile. Il est très violent, inconscient, impulsif, agressif et menteur envers les personnes de son entourage. C’est pour cela qu’il est solitaire et qu’il a eu affaire à la justice de nombreuses fois. Quand il sort dans la rue (ce qui est très rare), Bruno se met à l’écart des autres et quand quelqu’un prend la décision de venir vers lui, il prend ses jambes à son cou. Il insulte cette personne avant de retourner dans son petit terrier. Il fait ses courses sur internet et se fait livrer à domicile pour ne pas avoir à croiser le regard d’autres personnes au supermarché. En conclusion, Bruno est un lapin farouche et solitaire.

Alicia est grande, avec des rondeurs et possède la peau mate. Elle a des yeux de biche et a de longs cheveux qui lui arrivent jusqu’au bas du dos. Elle aime tellement le maquillage, qu’elle est capable d’utiliser tout le contenu qui se trouve dans sa trousse. Elle marche tellement d’un pas lourd et déterminé qu'on a l’impression qu’elle enfonce le sol dans son lieu préféré pour persécuter les gens : le collège. Lorsqu’elle marche, elle se dandine dans la foule pour montrer sa présence. Elle pousse tout ce qui est sur son chemin, tout en étant naturelle. Elle se balade dans les couloirs suivie de son troupeau de manière insouciante. Elle juge, elle insulte, elle rabaisse, elle frappe. Quand ses victimes ne lui portent aucune importance en espérant qu’elle cesse, elle insiste en lâchant des rumeurs à voix haute .Elle manipule ses amis. Elle regarde avec mépris et jalousie ses camarades qu’elle supporte le moins pour on ne sait quelle raison. Personne n’ose lui manifester son mécontement envers ses actions. Elle a cette expression sur son visage qu’elle montre tout le temps, qui vous effraie. Elle fait montrer sa présence à sa victime même lorsqu’elle est chez elle. Alicia s’attaque aux aux garçons comme aux filles. Elle est vicieuse. Elle répand des rumeurs. Bien entendu tout le monde sait qu’elles sont fausses mais ils sèment ces rumeurs. Juste pour le plaisir et pour plaire à la “chef”. Elle est populaire, elle est manipulatrice, narcissique, grossière, meneuse, chef et jalouse. Et le pire de tout : elle en est fière.

Ambre, blonde, grande, regard de biche, est une jeune femme très raffinée, chic, élégante et toujours bien maquillée. Critiquer, blâmer, juger c’est ce qu’elle sait faire de mieux. Toutes ses journées se ressemblent les unes autant que les autres. Chaque personne se trouvant sur son chemin se fait scruter, dévisager. Accompagnée de ses amis, elle passe son temps à regarder les gens de haut en bas, ne cessant de faire des messes basses. Elle les chuchote, les murmure mais aussi les dit à haute voix, les cris, les hurle ayant pour unique but l’attention qu’on pourrait lui porter. Elle n’a guère besoin de connaître ces derniers pour leurs porter un jugement. Selon elle, le fait de connaître une personne importe peu voire absolument pas du tout ; son apparence émet déjà tout ce qu’il y a à savoir. D’après elle, une personne négligée voulait dire qu’elle n'était bonne à rien, qu’elle n’avait pas de caractère... Elle était tel une langue de vipère. Selon elle, une personne étant timide et réservée était coincée. Il était évident qu’elle se croyait supérieure à tout le monde. Elle cherchait à être une vedette, une star, à attirer l’attention sur elle en permanence, par tous les moyens, ne pouvant supporter le fait qu’une autre personne puisse l’être à sa place. Cela fonctionnait, tout le monde la connaissait. Elle ne voulait en aucun cas se l’avouer mais elle ne s’estimait point et manquait cruellement de confiance en elle. C’était une fille arrogante, méprisante, frimeuse, capricieuse, manipulatrice, prétentieuse, hautaine et insolente. Malgré cela, elle se sentait aimée, admirée. Pourtant, la réalité était bien plus triste qu’elle ne pouvait le concevoir. Bref, c’est un cliché.

Ambre, blonde, grande, regard de biche, est une jeune femme très raffinée, chic, élégante et toujours bien maquillée. Critiquer, blâmer, juger c’est ce qu’elle sait faire de mieux. Toutes ses journées se ressemblent les unes autant que les autres. Chaque personne se trouvant sur son chemin se fait scruter, dévisager. Accompagnée de ses amis, elle passe son temps à regarder les gens de haut en bas, ne cessant de faire des messes basses. Elle les chuchote, les murmure mais aussi les dit à haute voix, les cris, les hurle ayant pour unique but l’attention qu’on pourrait lui porter. Elle n’a guère besoin de connaître ces derniers pour leurs porter un jugement. Selon elle, le fait de connaître une personne importe peu voire absolument pas du tout ; son apparence émet déjà tout ce qu’il y a à savoir. D’après elle, une personne négligée voulait dire qu’elle n'était bonne à rien, qu’elle n’avait pas de caractère... Elle était tel une langue de vipère. Selon elle, une personne étant timide et réservée était coincée. Il était évident qu’elle se croyait supérieure à tout le monde. Elle cherchait à être une vedette, une star, à attirer l’attention sur elle en permanence, par tous les moyens, ne pouvant supporter le fait qu’une autre personne puisse l’être à sa place. Cela fonctionnait, tout le monde la connaissait. Elle ne voulait en aucun cas se l’avouer mais elle ne s’estimait point et manquait cruellement de confiance en elle. C’était une fille arrogante, méprisante, frimeuse, capricieuse, manipulatrice, prétentieuse, hautaine et insolente. Malgré cela, elle se sentait aimée, admirée. Pourtant, la réalité était bien plus triste qu’elle ne pouvait le concevoir. Bref, c’est un cliché.

Brinda Delacoquetterie, de son grand âge, mène sa vie librement. Elle aime tortiller ses cheveux blonds et mâchouiller son chewing-gum goût Fraise acide, la bouche ouverte, en cours de mathématiques, en pensant au coeur formé par les formules qu’elle seule a remarquées. Sa démarche est à l’image de sa “soi-disante” supériorité. Ses créoles en or plaqué “made in china”, plus grandes que son avenir, sont selon elle, un atout de séduction majeur. Mademoiselle Delacoquetterie apprécie conter ses palpitantes péripéties, comme cette fois où elle s'était achetée une nouvelle robe à moitié prix chez Jenifer. Elle sait sympathiser lorsqu’il lui faut les devoirs d’histoire-géo, à 21h le dimanche soir. Évidemment, sa vie sociale, les commentaires sexistes et machistes sous ses photographies Instagram, ses peu de likes Facebook et ses expérimentations inutiles de filtres Snapchat sont bien plus importants que sa scolarité. Son pire cauchemar serait que son maquillage et son brushing (dont elle est si fière) soient gâchés à cause de la pluie. Après une dernière vérification d’une réception de “snaps” tant espérée, elle lit les images de son magazine de mode de mauvais goût, en s’indignant devant les corps “trop parfaits” des mannequins. Brinda répond sans cesse à sa mère, lorsque cette dernière lui interdit de sortir avec ses amies pour aller bavarder au Franprix. Quand elle passe devant des hommes, elle s’exhibe toute saucissonnée et étouffée dans sa robe moulante en battant de ses grands cils en plastique à l'affût d’un regard d’admiration. Son sac à main H&M contient plus de maquillage Maybelline que de cahier Oxford. Elle s’insurge et proteste face aux commentaires machistes des garçons en sport. Cependant, elle aime les contempler torses nus lorsqu’ils s’exercent sur le terrain de foot. Bien entendu, elle ne fixe que les beaux bruns musclés, de 7 de Qi, et n’apporte guère d’importance aux autres. Avant de dormir, sa seule obsession est de parcourir son fil Instagram en s’admirant sur ses photos trop filtrées et photoshopées, zoomant sur sa bouche pulpeuse ressemblant à une réaction au pollen. Lors de ses soirées pyjamas entre filles, elle organise un classement de beauté de la gente masculine de son entourage. Cette vulgaire étudiante méprise les hommes portant un polo rose ou ses filles en survêtements bleus. Elle insulte et provoque chaque fille qui oserait toucher à un cheveu de son ex petit copain. Son quotidien lui plait, menant son groupe d’amies, ces dernières buvant ses paroles féministes. Elle est égoïste, superficielle, désobéissante, immature, méprisante, narcissique, égocentrique, stupide, influençable et irrespectueuse. Brinda apprécie d’être qualifiée de féministe. Elle incarne pourtant le cliché féminin des hommes par excellence. Elle suit la masse, mais bon, on ne peut pas lui en vouloir, c’est une élève de troisième.

Didier, surnommé “le gros”, déteste la technologie. Il passe ses journées à travailler dans les champs. Il est bien portant, mange du camembert à tous les repas, déjeune “à la viande” le matin, et le soir boit une soupe. Il va vendre son bétail au marché de secteur tous les lundis. Il aime se promener dans la campagne en tracteur. Il se lève le matin de bonne heure pour traire ses vaches puis vaque à ses activités quotidiennes. Didier va chercher sa “Presse” (journal de la Manche) et son pain. Il porte une cotte, des bottes et un béret. Il est souvent mal habillé. Il ne sort jamais en ville. Il n’a pas de femme, mais une soeur qui lui fait à manger. Pour déjeuner, Didier dresse une table dehors, à l'ombre, sans nappe. Il dispose un jambon cru entier avec un grand couteau, pour en couper de fines tranches, des saucissons divers présentés sur un plateau en bois, du saucisson chaud avec des pommes à l'huile, des salades vertes, des miches de pain bis et des mottes de beurre, des fromages variés sur de la paille et un plateau de bois, des tartes aux pommes ou aux quetsches, des jattes de fromage à la crème, du vin rouge en tonnelet. Il est grincheux, râleur, il sait tout, aime avoir raison, parle haut et fort le patois. Il est rusé, assez âgé, il déteste la ville et les cités, les Parisiens, il n’est jamais content. Il est têtu, orgueilleux, prétentieux, ne supporte pas qu’on lui tienne tête, ne parle pas beaucoup, est très froid et n’aime pas dialoguer. Bref c’est un Normand.

Louis Duroi a le teint bronzé comme une tomate, une tête de vainqueur, les épaules larges, l’estomac plein, une démarche affirmée, ferme, assurée qui n’impressionne personne et une carrure de footballeur qu’il ne mérite pas. Il parle avec confiance et mépris mais réfléchit avec ses pieds. Il organise de nombreuses soirées réservées à ceux qui selon lui le méritent. Il se présente toujours dans de somptueux vêtements en soie accompagnés de voitures différentes à chaque fois. Il organise de poussiéreuses collections d’art, de voitures, de motos, de pierres précieuses afin d’exposer ses richesses irréelles. En présence d’autres personnes de son rang, il ne parle que de ses réussites professionnelles et personnelles vieilles comme le monde. Quand il le désire, il monte dans son jet privé et parcourt de nombreux pays à travers le monde. Il organise des fêtes interminables dans ses nombreuses villas où tout le monde s’ennuie. Pour lui, l’argent tombe du ciel et cet immense glouton mange tous les soirs à des restaurants cinq étoiles. Ce grand coureur de jupon ne cesse de séduire des jeunes femmes grâce à ses billets de mille et de cent qu’il utilise comme un éventail. Il a vécu dans une famille fortunée et a hérité du patrimoine de ses anciens. Dès que l’occasion se présente, il décrit les exploits qu’il a commis, les écoles qu’il a fréquentées en insistant sur ses diplômes antiques dont personne n’en a rien à faire. Il est beau parleur, orgueilleux, prétentieux, superficiel, cupide, vantard, égocentrique, impatient, méprisant, grand rieur, égoïste. Bref, il a raté sa vie.

Jalousios est une fille du 21ème siècle. Son regard est froid, impénétrable envers les personnes qu’elle n’aime pas. Principalement les filles. Elle est toujours habillée coquettement. Ses cheveux sont lissés à l’extrême. Elle se maquille énormément. Son visage ferait concurrence à un pot de peinture. Tout cela pour se donner confiance en elle malgré sa timidité. Jalousios perçoit chaque fille comme une menace. Elle est paranoïaque, méfiante, dû à son dur passé, ce qui fait d’elle une personne excessivement possessive. Sa jalousie est une maladie qui empoisonne sa vie. Jalousios invente des mensonges plus fous les uns que les autres pour garder son partenaire auprès d’elle. Elle espionne son petit copain sur les réseaux sociaux pour vérifier qu’il ne parle à aucune autre fille, allant jusqu’à créer un faux compte pour le draguer anonymement, pour tester sa fidélité. Elle le colle comme un chewing-gum s’accroche à une chaussure, et, quand il est ailleurs, parfois sous la douche, elle s’assure toujours qu’il ait oublié son portable pour pouvoir le fouiller. Si elle remarque un message soupçonneux, elle fait une crise de colère et part de l’appartement en claquant la porte, finissant toujours par revenir au bout de quelques minutes. Pour la Saint-Valentin, Jalousios l’invite à un restaurant très chic. Mais tout ne se passe pas comme prévu. Alors qu’ils prennent leur commande, ils discutent de leur vie future, de mariage, d’enfants, de voyages. Une serveuse arrive. Jalousios perçoit le regard de son copain. La serveuse repart avec un sourire niais. Juliosus le voit la suivre du regard. Elle le fixe. Elle élève la voix pour avoir des explications : “Tout va bien, je ne te dérange pas trop ? Si tu veux, va la rejoindre. Je ne te retiens pas. Elle a l’air hyper gentille avec sa magnifique moustache brune !” Tout le monde dans le restaurant, y compris son copain, la regarde d’un air surpris. Ils rigolent d’elle, se moque de sa jalousie. Bref, elle répète ce schéma envers ses différents partenaires pour se protéger elle, lui et surtout leur couple. Tout cela dans une boucle sans fin qui les fait tous fuir comme la peste.

Louise est une personne indifférente, qui ne se soucie pas de son style vestimentaire, ni de sa coiffure. Ses cheveux sont en pétard, gras. Ses dents sont jaunâtres car après tout elle s’en moque éperdument. Son visage est pâle, ses yeux sont marron et sans expression, son regard est vide et ses lèvres sont gercées par manque de soins. Son front est moucheté de boutons. Elle porte des vêtements simples et sombres, troués ou encore déchirés. Elle est comme les autres, on ne la distingue pas de ses camarades. Détachée, passive, Louise ne participe pas aux conversations. Elle est là sans vraiment l’être et c’est à peine si l’on remarque sa présence. Ne se souciant pas du monde qui l’entoure, elle déguerpit devant les dangers, promenant son regard hautain partout autour d’elle. Les gens n’osent plus l’interpeller, craignant de s’engager dans un dialogue de sourd. De son piédestal imaginaire, elle regarde les gens de haut, se croit supérieur aux autres, les insultent silencieusement. Elle se crée une personnalité, plus respectable, plus honorable, plus noble, plus digne que les autres. Lorsque, dans le bus, assise confortablement au fond de son siège, une vieille femme apparaît, jamais ne lui viendrait à l’idée de l’aider. A quoi bon lui laisser sa place ? Ce siège n’est digne que d’elle...Personne ne lui arrive à la cheville. C’est du moins ce qu’elle essaie de faire comprendre aux autres. Discrètement, elle use de manières vilaines, de regards arrogants, exposant subtilement sa froideur et son insensibilité. À quoi bon aider cet enfant à se relever ? Ce n’est pas elle qui a fait tomber son vélo. À quoi bon donner à ceux qui en ont besoin ? On récolte ce que l’on sème. À quoi bon se soucier de l'environnement ? Cette planète lui obéit. Louise est inexpressive, distante. Il est impossible d’accéder au fond de ses pensées, de véritablement la connaître. N’essayez pas de la cerner, elle vous brouillera les pistes. Louise sépare le monde en deux. D’abord elle, puis le reste… Tout en gardant à l’esprit que le reste ne compte pas. Louise n’a aucun sentiment en particulier, aucune réaction précise, ou quelque chose qui n’a aucun intérêt à ses yeux. Elle pense que rien ne la concerne et par conséquent n’agit pas alors qu’elle le devrait. Elle est aussi une personne qui se moque de tout, de ce que les gens pensent ou disent. Elle n’éprouve ni douleur, ni plaisir, ni crainte à tout ce qu’elle entreprend. Elle ne veut pas s’attacher par peur de souffrir. Elle ne montre aucun sentiment, et agit comme si rien ne l’atteignait. Elle n’éprouve aucune attirance pour personne, est incomprise de ses amis et finit par se renfermer sur elle-même. Louise est passive, inerte, nonchalante, blasée, insensible, inactive, détachée, hautaine, indolente. Elle est spectatrice de sa vie et non actrice. Bref, c’est une étrangère à sa propre vie...

Yanis a les cheveux bruns, longs et sales. Il est grand, maigre, et a tout le temps le dos voûté. Il porte toujours le même survêtement car c’est le meilleur pour ranger son téléphone, on pourrait croire qu’il ne se lave jamais… Il est touché par l’acné et porte un appareil dentaire. Il ne sourit jamais, et paraît sans arrêt mal dans sa peau. On ne comprend pas ce qu’il dit, il parle comme s’il envoyait un SMS (lorsqu’il bouscule quelqu’un, il dit “D S L” au lieu de désolé). Il est renfermé sur lui-même. Le matin, dès qu’il se réveille, la première chose qu’il regarde est son téléphone, pendant sa douche, il regarde son téléphone, quand il prend son petit déjeuner, il regarde son téléphone et c’est d’ailleurs pour cela qu’il est en retard en cours tous les matins. Des amis...? il n’en a jamais eu… à part une. Sa meilleur amie est exceptionnelle et très chère à ses yeux, il peut tout lui dire sans qu’elle ne porte de jugement, c’est sa confidente. Il est avec elle sans arrêt, nuit et jour. Il ne peut s’en séparer, elle et lui c’est pour la vie. Dès qu’elle se fatigue et qu’elle veut partir, il s’empresse de la brancher pour qu’elle reste. D’ailleurs un jour, elle est partie car elle était fatiguée et il était tellement énervé qu’il a tout cassé chez lui. Il la protège car si jamais il lui arrivait malheur, cela le détruirait. Ses parents s’inquiètent de l’influence qu’a son amie sur lui, ils ne l’aiment pas. À l’école, il ne peut se passer de sa meilleure amie, elle l’aide même à réussir ses contrôles. Sa meilleur amie est trop protectrice, elle l’empêche de se faire d’autres amies qu’elle. C’est pour cela qu’aucun camarade ne tente de l’approcher. Sa meilleur amie est très spéciale, c’est son téléphone.

Hercule Latubercule est grand, plutôt musclé et très envahissant. Il a aux alentours de la quarantaine et se déplace avec une démarche qui montre qu’il est sûr de lui. Il a une situation aisée, il possède une voiture de luxe et il est chef d’une entreprise... Il vit dans une grande maison avec un grand jardin. Pourtant son esprit est étroit. Il se sent très intéressant et tellement supérieur. Il n’aime pas le genre humain... féminin. Tous les matins, Hercule prend sa voiture pour se rendre à son travail… Enfin, ce n’est pas lui qui conduit, c’est SON chauffeur, un homme, car il n’a aucune confiance dans les femmes. “Elles provoquent tellement d’accidents!” ne cesse-t-il de répéter toute la journée. Une fois la ceinture attachée, il n’hésite pas sur le trajet à ouvrir sa fenêtre et à manifester son admiration envers les femmes avec élégance, c’est-à-dire en sifflant. Il fait aussi part de ses propos réducteurs sur les femmes à son chauffeur. Sa femme, elle, n’a pas le droit de sortir : “elle pourrait se perdre”, comme il dit. Elle reste donc à la maison pour s’occuper du ménage, faire à manger ainsi que s’occuper de leurs deux enfants. Il a deux garçons... heureusement ! Comment aurait-il fait avec une fille ou pire, avec deux ? Les hommes au moins, on peut compter sur eux. Une fois que le chauffeur a déposé Monsieur à son travail, devant un bâtiment plutôt imposant qui ne lui correspond pas du tout vu son médiocre caractère, celui-ci se rend à son bureau. Il a pour coutume de, comme il dit, taquiner les rares femmes qui composent son entreprise. Bien sûr, cela les énerve, mais lui ne comprend pas, il trouve cela tellement drôle et puis, il a tant d’esprit ! Les femmes sont en effet rares car son entreprise est constituée principalement d’hommes. Les femmes ne savent pas travailler et elles prennent trop de congés ! En revanche pour sourire ou apporter le café, pour donner une bonne image de l’entreprise, elles sont parfaites. En plus, étant donné qu’elles sont bien moins efficaces que les hommes, il peut les payer moins, bien sûr. Par contre, les hommes eux, savent travailler et réfléchir... bien mieux que les femmes. Une fois rentré chez lui, sa femme lui a préparé à manger. A table, quand sa femme veut prendre la parole, il lui fait comprendre qu’elle n’a aucun avis ni aucun esprit critique. Par contre, lui, il parle, il parle, il parle : il sait tellement de choses ! Mais voilà que sa femme lui annonce qu’elle attend une fille ! Voici la journée typique du misogyne, trop souvent présent dans nos sociétés.

Kevin Sanvaleur est un jeune garçon de douze ans. Il est petit, maigre, blond, a le teint clair, il porte des lunettes et est bien habillé. Il passe tout son temps sur son ordinateur ou son téléphone, il ne se déconnecte jamais. Il passe ses nuits à regarder des publications Facebook ou des vidéos YouTube à la recherche d’une “proie”, il râle, crache, hurle intérieurement sur ces personnages public. Il déteste toute personnes ayant un avis divergent du sien, fait semblant d'être en accord avec les personnes qu’il critique par la suite. En effet il préfère avoir recours aux insultes et menaces en tous genres plutôt qu’aux dialogues construit, caché bien aux chaud derrière son pseudo. Il a trouvé sa nouvelle victime, un petit youtuber d'à peine deux cents abonnés. Sa première insulte sera simple mais efficace “pends-toi stp corde + tabouret lol” en effet ce commentaire n’est pas des plus constructifs. On pourrait le considérer comme un “troll” mais ces propos il les pense, il les ressent, il est animé par une rage extrême et ridicule pour les personnes ayant un minimum de popularité. Il est la première personne à dire du bien d’une autre et à la critiquer avec un faux nom par la suite. Il est le genre de personne calme, pas très sociable, respectueuse, il est à l'écoute des autres, prêt à aider mais qui dès lors qu’il rentre chez lui il se transforme en une sorte d'être sans visage, hypocrite, arrogant, fermé d'esprit, jaloux et égocentrique qui cherche à écraser pour defouler sa haine anonymement. Comme si son vrai visage était en fait l’opposé de ce qu’il cherche à montrer en public. D’un coup tout s'arrête, internet coupe. Il est perdu, il redevient la personne timide qu’il est en public. Il sent un grand vide, il s’interroge sur son hobby. Il n’est rien sans internet, comme un chien sans son maître.

Jean-Michel est une personne qui aime prendre soin de lui. Il est désagréable, mauvais, méprisable, piteux. Son goût vestimentaire est comme les autres personnes qui ont réussi à arriver au même niveau que lui. Sauf que lui c’est mieux que les autres. Il semble charmant mais ce n'est qu’une façade de ce qu'est réellement Jean-Michel Poutenflard. Il est vêtue d’une chemise noire qui pour lui semble élégante mais pas aux yeux d’autrui. Il a toujours des cheveux plaqués. Aucun de ceux-ci ne dépasse, comme à l’armée. Sa démarche est digne d’un mannequin sauf qu’il est ridicule. Jean-Michel Poutenflard est un homme sûr de lui, il aime se vanter quand il posséde une nouvelle paire de chaussures à la mode. D’ailleurs, Jean-Michel est toujours à la première page des magazines. Il aime subjuguer les personnes qui l’entourent, d’ailleurs quand il se déplace, il aime faire de grands gestes pour que tout le monde le regarde. Lorsqu'une personne entre dans une pièce il grossit sa voix pour qu’on se rende compte que Jean-Michel est là. Il n'a nulle distinction des personnes qui l'entourent, il ne fait attention qu'à sa personne. À chaque fois qu’il entre dans un magasin il est toujours accompagné. Il ne veut pas utiliser sa fortune. Il ne veut rien dépenser car selon lui le “rôle” d’un ami est de le remplir de présents. Lors de conversations, Jean-Michel a l’habitude d'interrompre ses “amis” pour ramener la parole à lui, pour se glorifier. Jean-Michel ne va pas au théâtre car personne n’a d’yeux pour sa petite apparence. Il n’aime pas être spectateur, il préfère faire le pitre sur scène même si c’est déplacé. ( Tant que ça le met en valeur tout est permis ) Une citation dit « Dieu a fait l’homme et le péché l’a contrefait » de Paul Claudel ; pour monsieur Jean-Michel Poutenflard cette citation est fausse, pour lui c’est « Dieu m'a créé et le péché a créé le reste du monde ».

Joshua est un jeune de 15 ans. Il est obèse, petit, ne prend pas soin de lui. Il a les cheveux très longs et gras, au point de pouvoir faire cuire des frites avec. Il a les yeux marron, des lunettes vieillottes et un jean déchiré qui n’est même plus à sa taille. Il a des ongles rongés à force de les manger. Joshua porte un t-shirt de sa star préféré “Zerator”. Il est blanc comme la lune. Il porte un masque des “anonymous” pour se cacher des autres.Joshua cherche à répandre des rumeurs sur Internet comme en annonçant un faux évènement sur un “live”, sur les réseaux sociaux, et même au sein de jeux vidéos comme “Minecraft”. Il tend des pièges, des arnaques aux autres pour son plaisir personnel. Sur les réseaux sociaux comme “Twitter” ou sur des blogs, Joshua lance des débats inutiles sachant que tout le monde va finir par s’insulter en atteignant le “Point Godwin”. Il perturbe les forums et les espaces commentaires en disant aux autres, pour “aider”, qu’il faut “faire alt + f4”. Il agit sur plusieurs sites à la fois pour atteindre le maximum de personnes. Quand les autres lui répondent Joshua a une mauvaise foi à toute épreuve. Il casse toujours l’ambiance. Il n’est pas drôle. Il n’a aucune empathie. Il est sadique. Il insulte tout le monde dès qu’il est légèrement contredit. Lorsque des modérateurs interviennent pour régler la situation, Joshua passe de celui ayant raison, le plus fort du monde, à une personne faible, enfantine, où les autres sont de vilains méchants qui l'embêtent alors qu’il est devenu leur victime. Pour ne pas arranger son cas, il fait d’énormme fotes d’ortaugrafe. Il a des tics d’utilisation de smileys. Joshua pense être drôle, alors qu’en réalité, il ne l’est pas. Joshua est toujours fier de ses actes. Mais grâce à ses longues études, Joshua a des compétences dans tous les domaines. Il est même généralement plus compétent que les modérateurs et administrateurs, et il ne le cache pas.Joshua est donc un farceur, un répandeur de rumeurs, un bouffon, un “hater”, un gamin, un sadique, un menteur, un casseur d’ambiance, un guignol, un arnaqueur, un perturbateur, un bluffeur, menaçant, vulgaire, sadique. Hélas, on a tous parfois un Joshua en nous.

Eléonore Laveugle est une étudiante, comment dire… Gourmande. Ses yeux, bruns, pénétrants, dans lesquels une touche d'espièglerie se laisse parfois percevoir, sont comparables à ceux d’un félin. Son regard, naturellement sombre et mesquin, se noircit d’une étincelle de mépris lorsqu’elle se veut en possession de ce qu’elle n’a pas déjà. Sa taille vertigineuse accentuée par sa silhouette longiligne lui donne une telle prestance qu’elle ne la nie pas : elle semble se croire supérieure. Cependant, elle n’est pas arrogante. Enfin… Sûrement un petit peu ; mais pas seulement. Toutefois, peut-être que cela explique en partie les raisons de ses actes et réactions. Peut-être se pense-t-elle méritante de l’objet de ses réclamations. Ou peut-être pas. Peut-être qu’il n’y a pas d’excuse, en fin de compte... Son visage rond sur lequel courent quelques tâches de rousseurs qui contrastent avec sa peau blanche lui donne un air narquois. Certaines fois, ses cheveux bruns ondulés assombrissent tant ses traits que l’on croirait voir un rapace. Pourtant, cette apparence malicieuse n’est que le reflet très atténué du caractère d’un personnage tel que le sien. Petite, Eléonore était gourmande. Elle faisait partie de ces enfants qui demandent une deuxième part des gâteaux d’anniversaire, sans même avoir eu le temps de déguster la première. Dorénavant, l’étudiante ne sait pas moins contrôler ses pulsions. Pour preuve : elle n’a jamais réussi à terminer une conversation ! À chaque fois, la jeune fille ne peut s’empêcher de détourner son attention. Un jour, c’est le collier de perles nacrées de son amie qui la captive : elle aimerait tant en posséder un comme celui-ci ! Un autre, le fait de n’avoir reçu que “certaines babioles” pour son anniversaire (un casque Mp3, le dernier téléphone de sa génération, une enceinte bluetooth, des vêtements, un voyage à New York, quatre entrées à son parc d’attraction préféré, des chaussures et un abonnement à une plateforme musicale) la rend folle de rage. De toute façon, la vie est injuste, elle ne peut rien y faire. “Eléonore veut tout, tout le temps !”. Ah ! cette remarque … Notre martyre du désir l’a déjà entendue tant de fois à son actif. Des milliers ! Ou peut-être même des millions … Elle n’y peut rien, elle, si tout lui plait, l’attire. Ce n’est pas de sa faute : elle n’a rien demandé ! (enfin quelque chose qu’elle n’a jamais souhaitée !). Après la fin des cours, l'étudiante rentre chaque fois chez elle plus dépitée que la précédente. Souvent, sur le chemin du retour, elle serre les poings à s’en marquer la peau : cela la soulage. Ainsi, elle pallie l’absence de ce qu’elle n’a pas pu obtenir. Ce soir-là, elle pense au nouveau jean que son amie lui a présenté il y a quelques heures de cela ... “Halala” se dit-elle, il me le faut ! Il m’irait si bien… Et perpétuellement, chaque semaine, chaque jour, chaque heure, minute, chaque seconde, il s’agit de cette même routine. Le désir, c’est un besoin, vital, qui la déchire jusqu’au plus profond de ses entrailles lorsqu’il n’est pas assouvi. Parfois, il lui arrive de ne pas savoir ce qu’elle souhaite. Alors c’est un manque, un gigantesque vide, encore plus pénible que lorsqu’elle désire quelque chose. Vouloir vouloir, c’est encore pire que vouloir simplement. Eléonore est caractérielle, parfois hargneuse lorsqu’elle n’obtient pas ce qu’elle souhaite, émotive, sensible, susceptible. Bref, Eléonore veut tout, tout le temps.

Jean-Eude Coquet est bourgeois. Depuis tout petit, il est gaté par sa famille. Le week-end, il porte un polo de golf et un pull en laine sur les épaules. Il porte des chaussures bateaux et un pantalon relevé jusqu'aux chevilles. Il part en vacances à Deauville pour jouer au golf et au casino en Normandie. Au réveil, il prend son café avec sa tranche de pain aux céréales bio. Il repasse son costume bleu nuit avant de l’enfiler et de sortir de chez lui. Sur le trajet, il ne répond pas aux gens qui lui disent bonjour dans la rue, sa démarche est froide, monotone presque robotique. Dans le métro, il sort toujours son petit mouchoir en soi par peur de tomber gravement malade. Selon lui, tout est représenté par une maladie, comme s’il était entouré par ce que l’on appelle des gens. Jean-Eude prend des médicaments au seul petit pincement de sa gorge. Il se couvre tous les jours même en été pour ne pas attraper froid. Lorsqu’il entend aux informations qu’il va y avoir un pic de pollution, il utilise son masque anti-pollution spécialement conçu à cet effet. À la sortie de du métro, il donne toujours de l’argent aux sans-abris, non par compassion mais seulement par condescendance pour aller se vanter auprès de son petit cercle d’amis de cet acte “héroïque”. Sur la fin de son trajet matinal, il lit le “Parisien” dont il est dignement abonné. En effet, il doit obligatoirement garder ces valeurs même pour la lecture d’un journal, enfin, surtout quand il est payant ! Cette lecture matinale est importante car il ira pester contre l’actualité en y débattant avec ses collègues. Arrivé au travail, il reste plusieurs minutes debout en attendant un compliment sur sa nouvelle veste, puis va ensuite s’assoir travailler. À midi précisément, il part “bruncher” au café du coin accompagné de ses collègues avec qui il veut se montrer intelligent en répétant qu’il “sait tout”. Il vient à peine de sortir du travail, veste de costume sur l’épaule, chemise déboutonnée et portable à la main qu’il fait la queue pour “l’afterwork” qui est une petite soirée privé pour les personnes comme “lui”. Très tard dans la soirée, à vingt-deux heures précisément, il rentre en Uber. Selon lui personne ne conduit bien, car ils sont responsables des embouteillages alors que lui, ne possède même pas le permis même après cinq essais. Pour se rassurer, il répète que si il l’avait passé en “Province”, il l’aurait eu du premier coup. Arrivé, il ne sait plus avec quelles cartes de crédit doit-il payer le chauffeur. En rentrant chez lui, il met son pyjama à rayure en laine d’Ecosse, prend son thé bio qu’il ne va bien évidemment pas finir et va se coucher. Jean-Eude est le plus humble de tous, extrêmement généreux... enfin de ce qu’il dit. Il débat sur tout. Il est égocentrique, radin, mesquin. Il se croit supérieur à tout le monde. Non, ce n’est pas un hypocondriaque, ni un homme égoïste, encore moins un homme égocentrique et radin. C’est juste un Parisien.