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Hautes-Alpes

Les chantiers de Chantal Eyméoud à Embrun

Comment Briançon se métamorphose

Gap : travaux d'embellissement et d'infrastructures

Savines-le-Lac

Embrun

Gap

Briançon

A Savines, la Smadesep aménage le lac

L'église des Cordeliers

Fort des têtes

La Zac Coeur de ville

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"Les travaux d’aménagement de l’église des Cordeliers, qui date du XVe siècle, ont commencé. Elle accueillera le Ciap (Centre d’interprétation de l’architecture et du patrimoine, NDLR) qui devrait être inauguré en 2019. Ce sera un cube dans un cube car nous n’avons pas le droit de toucher à la structure. Il y aura une scène, un auditorium pour assister à des conférences et des concerts, une salle d’exposition permanente sur la montagne, la religion, l’histoire de Briançon. La mezzanine abritera les expositions temporaires et une salle pédagogique pour recevoir les écoles. Le coût de cette rénovation, Ciap compris, s’élève à 3,2 M€. Nous avons aussi le projet d’un musée militaire dans le bâtiment de l’Habillement, pourvu d’une charpente métallique exceptionnelle." Gérard Fromm, maire de Briançon

Le fort des Têtes, qui surplombe Briançon, devrait être sauvé grâce à un énorme projet de réhabilitation porté par Next Financial Partners pour un coût de 60 M€ impliquant plusieurs investisseurs. Ce fort, qui accueillait les manœuvres du centre d’aguerrissement en montagne de l’armée jusqu’en 2009, abritera d’ici peu deux hôtels 5* et 4* avec spa, un centre des congrès de 300 places, 33 logements, un restaurant gastronomique, une brasserie, un bar, des boutiques. « En principe, les travaux devraient débuter cet automne et générer 1000 emplois sur les deux, trois ans qui viennent, puis 145 emplois permanents », précise Gérard Fromm. Sur le plan, l’hôtel de l’Artillerie 5* sera au nord, l’hôtel du Front 4* juste plus bas à l’ouest, les logements au sud, les commerces et le centre des congrès à l’est (© Next Financial Partners) L’architecture de Vauban sera respectée et même enrichie. (© Next Financial Partners) Cliquez ici pour lire notre article consacré au montage financier du Fort des Têtes.

Briançon n’aura jamais connu pareil chantier. Dans une dizaine d’années, les quartiers Colaud et Berwick, jusqu’ici composés d’anciennes casernes, n’arboreront plus du tout le même visage.

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La transformation a déjà commencé sur ces 9 ha de friche militaire.

A terme, on trouvera dans cet écoquartier de multiples résidences, des équipements culturels et sportifs et un parc de 2 ha.

Un plan général de ce que doit être le futur Cœur de ville. (© Ville de Briançon, document non contractuel)

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Voilà à quoi ressemblera l’avenue Général-Barbot avec la résidence seniors à gauche, les logements et commerces à droite. (© Ville de Briançon)

Le cinéma : quatre salles de projection Le cinéma sera tout proche de la médiathèque. (© Ville de Briançon, document non contractuel) Actuellement, Briançon compte deux salles de cinéma éloignées géographiquement. L’une des deux, celle d’art et d’essai, ne déménagera pas. L’autre, appartenant au délégataire du futur cinéma Vincent Aurouze, va disparaître. Sur 1 350 m2, vont être construites une grande salle de 200 places et trois salles plus petites offrant 200 sièges supplémentaires, de même qu’un espace restauration. Le cinéma ouvrira début 2019.

Une médiathèque connectée L’architecte en chef a souhaité que la médiathèque s’efface par rapport aux deux bâtiments de l’armée. (© Marc Boudier pour Gautier + Conquet et Associés, document non contractuel) Sur une emprise de 1 600 m2 (dont 900 m2 ouverts au public) et sur un seul niveau, la future médiathèque, en béton, bois local et verre, se fera discrète, s’encastrant entre les deux casernes principales de Berwick, selon les préconisations de l'architecte Pierre-Louis Faloci. Au sous-sol, seront installées les archives de la ville. C’est le projet du cabinet d’architecture lyonnais Gautier Conquet qui a été retenu. Les travaux seront livrés à l’été 2019. Budget : 4,5 M€ TTC.

La cathédrale

Le pôle multimodal

Centre municipal culture et loisirs

Logements sociaux

Le conservatoire

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Carré de l'imprimerie "J’aimerais que les travaux du Carré de l'imprimerie démarrent avant la fin de l’année 2019. Cet îlot de 3 100 m2 comprend à la fois de la propriété privée, municipale et diocésaine. Nous avons fait appel à l’Etablissement public foncier régional (EPFR) pour acquérir progressivement les parcelles. Nous maîtrisons déjà entre 60 et 70 %. Il nous faut acheter le reste du foncier et trouver l’opérateur qui financera le projet. Le Carré de l’imprimerie se composera d’une partie commerciale, culturelle avec la préservation des cinémas et résidentielle avec la création de plus d’une centaine de logements." Roger Didier, maire de Gap Cliquez ici pour lire notre article sur le Carré de l'imprimerie

La Providence I3F va créer 92 logements dans l’ancien couvent de la Providence. Les places de parking se trouveront derrière le bâtiment. (© M.-F. S.) "En 2005, la ville avait acheté l’ancien couvent à la congrégation des Sœurs de la Providence. Fin 2017, nous avons vendu le bâtiment et le tour de la chapelle à Immobilière 3F (I3F), spécialiste du logement social. Pour 2,1 M€, nous lui avons cédé 5 251 m2 sur un total de 16 763 m2 afin qu’elle y réalise 92 logements et du stationnement. I3F ne touchera pas à l’enveloppe du bâtiment. A cet endroit, seront donc hébergées 92 familles dans des situations plus ou moins précaires, selon trois niveaux de logement social." "La ville conserve la propriété de la chapelle et quasiment toute la propriété foncière ainsi que l’utilisation exclusive de la rue souterraine. Nous allons créer un énorme parking. Il s’agira d’un parking semi-enterré sur trois à quatre niveaux, de 450 places a minima dont 200 réservées à l’hôpital. D’un coût de 4,5 M€, ce parking ouvrira fin 2019." Roger Didier, maire de Gap

Une vraie place pour la cathédrale La création d’un parvis devant la cathédrale va nécessiter de revoir à la fois le stationnement et la circulation sur la place Saint-Arnoux. (© M.-F. S.) Parmi les travaux les plus emblématiques, figure le chantier du parvis de la cathédrale. Alors que les échafaudages enserrent la façade du monument historique rénovée par l’Etat, la place Saint-Arnoux qui l’accueille va être reconfigurée à son tour. Un vrai parvis va être créé devant la cathédrale pour se muer en scène lors d’événements de plein-air. La place deviendra aussi un lieu de mémoire où seront mis en valeur des vestiges présents en sous-sol, complétés de panneaux interactifs sur l’histoire de la ville. Ces multiples transformations nécessitent de revoir la circulation et le positionnement du stationnement, tout en le préservant en grande partie. Le budget des travaux, dépendant notamment des fouilles, n’est pas encore arrêté.

Coup de jeune pour le CMCL et son parvis Les travaux de façade et les nouvelles huisseries vont augmenter la performance énergétique du CMCL. (© M.-F. S.) Le parvis du Centre municipal culture et loisirs (CMCL) sera reconfiguré cette année. Il comprendra à la fois des espaces paysagers, des voies de circulation pour les piétons et les cyclistes, un parking et un amphithéâtre tourné vers le théâtre de verdure de la Pépinière, qui accueille spectacles en plein-air et compétitions boulistes. Le CMCL proprement dit va lui aussi connaître une mue totale jusqu’à être renommé « pour mieux correspondre à l’air du temps, faire moins années 1970 », glisse le maire Roger Didier. A l’extérieur, dans un but esthétique et énergétique, les façades et les huisseries seront refaites. Des travaux d’accessibilité seront également engagés. A l’intérieur, le hall d’entrée, les bureaux administratifs et les sanitaires seront agrandis et réaménagés ; un nouveau sous-plafond avec traitement acoustique et une nouvelle climatisation seront installés dans la salle de spectacle et, au-dessous, un hall technique sera relié à la scène par un monte-charge. Une fois les issues de secours reconfigurées, le CMCL pourra doubler sa capacité d’accueil de personnes en position debout (873 places). Coût des travaux : 880 000 €.

« Enfin une gare digne de ce nom pour Gap ! »Le pôle d'échanges multimodal va voir le jour à Gap après des années d'attente et de lutte politique. Dans le même temps, la gare sera rénovée et les quais mis en accessibilité. Le projet, dans sa globalité, coûte 5,6 M€. Livraison prévue en 2022. Cliquez ici pour lire notre article consacré à ce projet

Le conservatoire va s’agrandir De nouvelles salles et un auditorium seront incorporés dans l’extension du conservatoire. (© M.-F. S.) Le conservatoire à rayonnement départemental compte désormais 600 élèves répartis entre les sections musique et danse. « Pour leur donner plus de confort, nous nous orientons vers une extension en forme de T, à l’intérieur du parc de la Pépinière », explique le maire. En plus de nouvelles salles, cet agrandissement intégrera un véritable auditorium. La réalisation est prévue en 2019 pour un montant de 900 000 €.

Archevêché

Ecoquartier des Vignes

Centre hospitalier

Chauveton

Ancien centre de vacances

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Le grand chantier de l'archevêché L’archevêché abritera le Ciap, la médiathèque et l’école de musique. (© M.-F. S.) '"D'un coût de 7,4 M€ TTC, ce projet sera subventionné à 85 % (50 % par l’Etat, 20 % par la région, 15 % par la communauté de communes de Serre-Ponçon). Dans les 15 % restants, soit 1,1 M€, figurent également 600 000 € de RTE. Reste donc à charge pour la commune, une dépense de 500 000 €. L’archevêché abritera à la fois la médiathèque, l’école de musique et le Centre d’interprétation de l’architecture et du patrimoine (Ciap) du Pays d’art et d’histoire consacré au patrimoine religieux. Il y sera question de la cathédrale, de l’abbaye de Boscodon, de la Maison des Chanonges et de notre collection de chasubles. L’équipe de maîtrise d’œuvre a été choisie. Le dépôt de permis de construire est en cours. Les travaux devraient démarrer au premier trimestre 2019 pour une durée de deux ans. " Chantal Eyméoud, maire d'Embrun

L'écoquartier des Vignes "Nous avons décidé de confier l’aménagement de cet écoquartier à l’Aixois Patrick Faucher de Méditerranée Aménagement Promotion en lui vendant les terrains dont la commune est propriétaire, soit 12 000 m2 pour 400 000 €. L’opération devrait démarrer fin 2018. Cet écoquartier, situé plein sud, prévoit des constructions obéissant à certaines normes d’isolation et de chauffage. Il s’agit d’en faire des habitats individuels ou du petit collectif, pour certains en bois, autonomes en énergie, dont l’orientation a été étudiée pour consommer le moins possible. Cet aménagement s’accompagne d’une gestion des eaux pluviales, d’un plan de circulation et de stationnement." Chantal Eyméoud, maire d'Embrun

L'hôpital "Aujourd’hui, l’hôpital est vieillissant et ne répond plus aux normes d’attractivité. Il ne peut rester en l’état. Si nous ne faisons rien, dans quelques années, il ne sera plus fréquenté du tout. J’ai échangé avec l’antenne haut-alpine de l’ARS. L’idée est de faire de cet établissement le premier hôpital numérique de Provence-Alpes-Côte d’Azur. Il disposerait d’une salle numérisée de manière à télétransmettre des actes afin de travailler instantanément avec d’autres centres hospitaliers voisins ou spécialisés, en France et dans le monde." Chantal Eyméoud, maire d'Embrun

Chauveton, le pari de mêler pôles économique, résidentiel et seniors Le site de Chauveton, d’une vingtaine d’hectares, se trouve sur les hauteurs d’Embrun, à 900 mètres d’altitude et 2,4 km du centre-ville. Il se situe dans un écrin de verdure que la commune souhaite préserver. (© M.-F. S.) Il y a deux ans et demi, la commune d’Embrun a racheté l’ancienne colonie de vacances de la Banque de France, par le biais de l’Etablissement public foncier Provence-Alpes-Côte d’Azur (EPF Paca), pour un montant de 1,5 M€. Une étude lancée autour de l’aménagement de ce lieu donne trois grandes lignes de développement. - La première est la création d’un pôle spécialisé dans l’économie numérique, à travers la présence de tout un écosystème, impliquant même un centre de formation et un incubateur de start-up. - La deuxième piste évoquée dans l’étude est l’implantation d’un village senior qui attirerait de jeunes retraités actifs et sportifs, à travers la construction d’appartements et villas jouxtant un pôle de services. - Troisième volet : la présence d’une zone résidentielle à la pointe, connectée et sécurisée, pour héberger des familles dans une centaine de logements, individuels ou collectifs. Pour l’aider à monter ce projet de A à Z, la commune a fait appel à l’Area Paca. Le projet devrait voir le jour d'ici 2025-2030.

La capitainerie

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La capitainerie Le bâtiment présente une « forme radicale, claire, massive et légère à la fois, dynamique et contemporaine, un monolithe aux volumes généreux », selon Anne Lévy. (© Anne Lévy Architecture Design Urbanisme) A quelques mètres du tout récent pôle culturel de Savines-le-Lac, une capitainerie est en passe d’être érigée. Les travaux s’achèveront en janvier-février 2019. Une réalisation porteuse d’énormes enjeux puisque l'objectif est de monter en gamme et faire venir une nouvelle clientèle. Pour la maîtrise d’œuvre du chantier, le cabinet marseillais d’Anne Lévy a été sélectionné au terme d’un concours d’architecture. D’une surface de 1124 m², le bâtiment sera construit sur deux niveaux mais calibré pour en accueillir un troisième si nécessaire, qui serait très peu visible. Cette capitainerie remplira deux fonctions : technique et administrative/accueil du public. Le budget en détail Le chantier de la capitainerie dans son intégralité coûte quasiment 4,7 M€. Ces travaux seront subventionnés à hauteur de : 450 000 € par le département, 1,150 M€ par l’Etat, la région devrait mettre au moins 1 M€ l'Agence de l’eau 27 330 € pour l’aménagement de l’aire de carénage. Le Smadesep (syndicat mixte qui aménage le lac) va emprunter 1,150 M€.