Gargantua, par Pauline

Gargantua, par Pauline

Résumé: Dans ce livre nous allons suivre la vie de Gargantua fils de Grandgousier et Gargamelle. Rabelais nous raconte la naissance très comique de Gargantua mais également l'éducation qu'il a ensuite reçue (éducation humaniste). Lorsque celui-ci grandit, la guerre Picrocholine débute. Son père ne parvenant pas à ramener Picrochole à la raison, demande à Gargantua de l'aide. Comment va t-il s'y prendre? Va t-il y parvenir?

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Pour moi l'objet le plus emblématique de ce roman est le torche-cul inventé par Gargantua. Effectivement, un jour il décide de s'essuyer les fesses avec plusieurs objets de matières différentes. Finalement la meilleure des choses est, selon lui, d'utiliser comme torche-cul un "oison" bien duveteux. Cette invention, pour nous, est très comique, mais pour le père de Gargentua, Grandgousier c'est une preuve d'intelligence remarquable. C'est à partir de cet objet que son père va trouver que son fils est un "génie".

Le bonhomme Grandgousier, pendant qu'il buvait et se rigolait avec les autres, entendit l'horrible cri que son fils avait poussé en entrant dans la lumière de ce monde, quand il braillait pour demander "A boire! à boire! à boire!" (p93) Je trouve que cette phrase nous annonce comment va être ce roman, drôle et peu commun. Le fait que le père buvait et rigolait avec les autres pendant que sa femme accouchait est peu probable. La scène où Gargantua demande à boire dès sa naissance est très comique.

Le personnage le plus intéressant du roman selon moi est Frère Jean des Entommeures. C'est un moine qui est très courageux mais aussi aventureux. Dans le roman de Rabelais lors de la guerre Picrocholine il va tuer énormément de monde en étant extrêmement violent car il voulait sauver ses vignes. Il adorait boire c'est pour cela qu'il préférait sauver ses vignes que les habitants. Cependant son personnage est comme contradictoire avec sa profession.

"Mais pour conclure, je dis et je maintiens qu'il n'y a pas de meilleur torche-cul qu'un oison bien duveteux, pourvu qu'on lui tienne la tête entre les jambes. Croyez-m'en sur l'honneur, vous ressentez au trou du cul une volupté mirifique, tant à cause de la douceur de ce duvet qu'à cause de la bonne chaleur de l'oison qui se communique facilement du boyau du cul et des autres intestins jusqu'à se transmettre à la région du coeur et à celle du cerveau. Ne croyez pas que la béatitude des héros et des demi-dieux qui sont aux Champs Elysées tienne à leur asphodèle, à leur ambroisie ou à leur nectar comme disent les vieilles de par ici. Elle tient, selon mon opinion, à ce qu'ils se torchent le cul avec un oison ; c'est aussi l'opinion de Maître Jean d'Ecosse." Rabelais, Gargantua. Chapitre 13

Le roman Gargantua de Rabelais m'a appris énormément de choses sur la Renaissance et l'humanisme. Effectivement, Rabelais était un très grand humaniste et c'est ce que l'on ressent dans son livre. Pour commencer, dès le début du livre Grandgousier impose une éducation humaniste a son fils c'est à dire une éducation très stricte qui est basée sur toutes les formes de connaissances comme les sciences, la botanique, la lecture ce qui est exactement ce qu'on retrouve dans ce roman (voir chapitres 14,15 et 21 à 24). De plus, les humanistes mettaient l'homme au centre du monde ce qui remettait en cause l’Église car l'homme avait pris la place de Dieu. Dans le Roman de Rabelais dans le chapitre 57, Rabelais nous fait une utopie religieuse en nous expliquant la vie des Thélémites. Cependant dans cette abbaye nous ne retrouvons aucun signe religieux, aucune prière, aucune lecture biblique. Peut-être ici Rabelais veut justement mettre l'homme au centre du monde en leurs laissant une certaine libérté et non Dieu en enlevant les prières, les lectures bibliques mais également en faisant le contraire de ce que l'Eglise faisait comme mélanger les hommes aux femmes. Rabelais fait également une satire religieuse, il critique la paresse des gens du clergé et c'est ce que l'on va retrouver dans le chapitre 27 avec Frères Jean des Entommeures. C'est un personnage qui est courageux (peu courant a cette époque pour un moine) mais également car il aime le vin, il a un grain de folie. De plus ce qui est contradictoire avec un moine de la Renaissance c'est que lors de la guerre Picrocholine c'est qu'il sauve les vignes et pas son peuple. Grâce a ces exemples nous voyons réellement que le roman de Rabelais est basé sur toutes les caractéristiques de l'humaniste. Ce roman m'a appris que la Renaissance a été un changement intense que ce soit par rapport à la politique ou sur le plan social mais surtout intellectuel.

La Vierge au chardonneret est un tableau qui a été créé en 1506 par Raffaello Sanzio. Cette œuvre de la Renaissance est une huile sur bois de 107x77cm. Nous voyons la vierge assise sur un rocher tenant dans sa main un livre. En face d'elle se trouvent deux enfants, Saint Jean Baptiste et Jésus. Les deux enfants jouent avec un chardonneret. Les couleurs de ce tableau sont plutôt sombres. Ce tableau me fait penser à la relation maternelle que Gargantua avait avec sa mère Gargamelle. Le faite que la vierge fasse attention aux enfants (comme on peut le voir à travers son regard) me rappelle que Gargamelle était très proche de son fils puisqu'elle a du accoucher seule pendant que son époux buvait, buvait, buvait avec les autres.