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Le ciel se cache derrière la première porte de notre calendrier de l’Avent. Un des ascenseurs de l’hôpital Pourtalès de Neuchâtel mène sur le toit du bâtiment. Le septième ciel est en fait au 6e. Dans la chaîne médicale qui permet des sauver des vies, l’hélicoptère est une des stations. Une autre est le transport des patients, métier qu’exerce David Figueiredo depuis cinq ans. «On les transporte sur un brancard de leur chambre ou des urgences avec un ou une infirmière et le ou la médecin. Une fois arrivé sur le toit, cela prend cinq à dix minutes jusqu’au décollage.» Et pas le temps de s’extasier sur le paysage! En moyenne, l’hélicoptère intervient quatre ou cinq fois par mois.

Bienvenue dans le Train Fantôme, décor de cinéma glauque et cynique planqué dans la vieille ville de La Chaux-de-Fonds. Le réalisateur Alain Margot a réaménagé les lieux avec près de 6'500 photos issues de mythiques scènes de séries Z ou de films d’horreur. Le Train Fantôme n’est ouvert qu’occasionnellement: chaque vendredi 13 et chaque 11 septembre, «Afin que les théoriciens du complot puissent débattre de l’origine des attentats des Tours jumelles de New-York». Les plus téméraires peuvent toutefois louer les lieux pour des apéros. Sensibles s’abstenir.

Bienvenue à Vignoble 3, aux Portes-Rouges, à Neuchâtel. D’accord, le hall d’entrée de «L’Express» et de notre régie publicitaire Impactmedias est encore bien nu. Mais après la valse des déménageurs ces sept derniers jours, la réception sera prête à vous accueillir dès jeudi. Et ce hall – venez le découvrir – a presque une allure de pont de danse! Hier, l’équipe rédactionnelle du week-end et le directeur de la Société neuchâteloise de presse (SNP), Jacques Matthey, ont pris leurs quartiers dans les locaux de l’ex-bâtiment administratif de Metalor. Désormais tous les service de la SNP et d’Impactmedias sont regroupés sous le même toit.

La Résidence des Trois-Portes, à Neuchâtel, est home médicalisé pour personnes âgées. C’est une structure à taille humaine, où les 12 résidents côtoient les pensionnaires du Foyer de jour. «Nous travaillons selon la phiIllosophie Montessori», explique la directrice, Evelyne Berlani (à gauche). Mais encore? «Nous ne faisons rien à la place du résident. Il décide à quelle heure il se lève et se couche. Nous considérons que nous sommes en visite chez eux. Et comme vous le voyez, nous ne portons pas de blouse, nous sommes en civil». Irène Avondo (au centre), qui fut enseignante à Corcelles, vit ici depuis un an. Derrière elle, Sarah Pena, responsable de l’animation. A droite, Robin Cart, infirmier.

Louis-Edouard Mauler, en s’installant en 1829 au Prieuré Saint-Pierre de Môtiers, a misé sur la température constante des sous-sols pour tendre à la vinification idéale de ses vins mousseux élaborés selon la méthode traditionnelle: une seconde fermentation en bouteille suivie d’une maturation sur lies de 20 à 36 mois. C’est dans cette cave, longue de 30 mètres, que sont tournées les bouteilles de cuvées prestige. Un seul maestro œuvre aux pupitres de remuage: il lui faudra deux mois pour redresser, selon des rotations bien définies, les bouteilles à la verticale. Un quart de tour à gauche, un demi-tour à droite, le bal de ses mains permet de rassembler le dépôt dans le col et de rendre le vin limpide.

Michel Decastel, l’entraîneur de Xamax, nous accueille dans le vestiaire réservé à l’équipe première, au stade de la Maladière, juste avant l’entraînement. Les joueurs affichent un grand sourire, forcément, eux qui caracolent en tête de la Challenge League. Mais ils n’ont pas pour autant des goûts de luxe: s’ils disposent chacun d’un casier (souvent personnalisé avec quelques photos), c’est sur de simples bancs qu’ils se mettent en tenue. A côté, ils peuvent toutefois profiter d’une salle de musculation et d’une salle de séance agencée plus confortablement.

Elles ont l’air toutes sages ainsi. Mais dès que des enfants se pointent, elles font leurs coquettes, les jolies marionnettes de la Turlutaine. Leur royaume est au 67 de la rue du Nord, à La Chaux-de-Fonds. Un petit théâtre-atelier a été aménagé dans l’ancienne fabrique de cadrans La Romaine. Dans quelques heures, comme tous les soirs de décembre, un joyeux public investira les lieux pour le traditionnel calendrier de l’Avent de la Turlutaine. Derrière la porte de ce jour se cachera un petit spectacle : contes, théâtre, chants ou flamenco ? Suspense, c’est une surprise. (Jusqu’au 22 décembre de 18 h 30 à 19 h 30, tous les soirs sauf les samedis et dimanches).

La tour de l’Office fédéral de la statistique, l’OFS, est un phare à Neuchâtel. Culminant à 50 mètres, la salle Pascal Couchepin. En 2007, alors chef du département de l’intérieur, il était revenu au Valaisan l’honneur de couper le ruban rouge de la nouvelle antenne. Et de laisser une trace en terre neuchâteloise en donnant son nom à ce lieu de réunion. Est-il nécessaire de préciser que le panorama y est époustouflant? Et qu’il est impossible d’y accéder sans invitation? L’an prochain, l’OFS, qui accueille environ 800 collaborateurs, fêtera ses 20 ans dans le canton. Il s’agit toujours de décentralisation la plus conséquente d’un office de l’administration fédérale.

Nous nous trouvons quelque part à Cortaillod, dans l’un des trois locaux de l’Association neuchâteloise des Cartons du cœur. Il en existe un autre dans les Montagnes et au Val-de-Travers. L’association vient en aide à des personnes ou à des familles qui, momentanément, ne parviennent pas à subvenir à leurs besoins. Cette aide se présente sous forme de nourriture et de produits d’hygiène. En plus des personnes qui prennent les appels, des dizaines de bénévoles récoltent les articles, les trient, préparent les cartons, ajoutent des produits frais et procèdent aux livraisons.

A peine poussée la porte de l'église Saint-Pierre d'Engollon, le charme opère. Située au cœur du Val-de-Ruz, elle est ornée de fresques murales reflétant des épisodes de la vie du Christ. Réalisées aux 13e et 14e siècles, elles ont été restaurées il y a dix ans. Seulement quatre cultes annuels (printemps-été) ont lieu dans cette chapelle, ce qui en fait la plus convoitée de la vallée. «Elle est si jolie que tous souhaitent officier à Engollon», confie la pasteure Alice Duport, qui se réjouit de célébrer le service du Vendredi Saint, en 2018. Mais hommes et femmes d’église ne sont pas les seuls à ambitionner le sanctuaire. A chaque culte, seule une septantaine de fidèles peuvent y être accueillis. Autant dire que le petit temple fait rapidement salle comble.

Dans l’enceinte du centre funéraire de La Chaux-de-Fonds, cette porte superbe s’ouvre sur l’ancienne salle de cérémonie du crématoire, reconnue aujourd’hui pour son colombarium, où sont déposées les urnes contenant les cendres des défunts. En cet endroit, décrit comme étant un chef-d’œuvre artistique, la responsable Florence Gasser accueille régulièrement des visiteurs éblouis. Les décors sont de style sapin, une déclinaison régionale du mouvement At nouveau. Ils ont été réalisés en 1912 par le peintre et décorateur local Charles L’Eplattenier.

C’est au clavier d’un splendide piano Shiedmayer de 1909 que Claude Favez nous accueille dans le salon de musique de style Empire du manoir du Pontet, à Colombier, qui porte le nom de l’écrivaine Isabelle de Charrière. Locataire de cette bâtisse du 17e siècle, le musicien y donne des cours aux élèves du conservatoire et y dirige les répétitions de l’ensemble de musique de chambre amateur Clef d’Art. “C’est un écrin extrêmement harmonieux, avec le tilleul dans le cour et de l’autre côté, la vue sur la ferme, le vieux moulin et le château de Colombier”, témoigne-t-il. Le public peut découvrir ce lieu d’exception lors de lectures et de concerts (informations à demander par e-mail à c.favez@bluewin.ch).

Voici un lieu de stockage qui, a priori, n’a rien d’extraordinaire. Il y fait 15 degrés, l’humidité avoisine les 40% et les stocks de sacs de jute s’empilent jusqu’au plafond. Pourtant, cette halle située à La Semeuse, à La Chaux-de-Fonds, vaut de l’or pour bien des amateurs de café: près de 300 tonnes de grains de café encore verts attendent d’être torréfiés. Ils proviennent d’Ethiopie, du Costa Rica, d’Inde ou du Brésil, comme en attestent leur étiquetage. Un voyage qui se résume sur quelques mètres carrés seulement. Ici, le grain n’a pas encore révélé les richesses de son goût. La magie n’opérera qu’une fois le café torréfié.

«Oh là là , il y a si longtemps!» Sa femme, Andréa, ne sait même plus depuis combien de temps ils ont leurs 18 points (sur 20) au Gault&Millau. Les 2 étoiles Michelin sont-elles par contre collées sur la porte du restaurant depuis 15 ans. Et il y a le chiffre 37, soit le nombre d’années que le couple Wenger a passé à régaler des papilles qui viennent parfois de très loin au Noirmont. Georges aux fourneaux avec sa brigade de 13 cuisiniers et aides plongeur, Andréa à l’accueil et à la gestion, le couple fait rayonner loin à la ronde le village des Franches-Montagnes. Ces jours, ils sont en plein boom de Noël : banquets, paniers garnis, tables d’hôte, c’est le marathon jusqu’au 23 décembre. Après, vacances pour un mois.

Après avoir joué (et gagné) un match lors du premier tour au Japon, en février de cette année, Gilles Simon fait partie de l’équipe qui vient de remporter la Coupe Davis. Mais le tennisman français n’a pas joué en finale à Lille, le mois passé, la faute à une saison 2017 compliquée (il a glissé de la 25e à la 89e place mondiale). Gilles Simon, dont le meilleur classement est une 6 place mondiale (en 2009), nous a aimablement ouvert la porte de son appartement, situé quelque part en ville de Neuchâtel, où vivent aussi ses deux petits garçons.

Le temple zen de Bétod Derrière un store en bambou, la porte s’ouvre sur la salle de méditation du seul temple zen de Suisse, à Bétod, hameau de la commune du Cerneux-Péquignot. Au quotidien, on y récite les soutras, qui synthétisent depuis 2600 ans l’enseignement du maître. Sous la direction de l’abbesse Jiko, les moines s’asseyent dans la position d’éveil pour louer le chemin de la sagesse et de la compassion. Pas de Noël dans ce temple, qui a fêté le 8 décembre le propre éveil spirituel du Bouddha sous l’arbre de l’illumination.

Connue loin à la ronde, la protectrice des minous nous ouvre la porte de SOS Chats, à Noiraigue. Arrivée dans le Vallon il y a plus de trente ans, Tomi Tomek ne ménage pas ses efforts pour recueillir les bêtes à poils et à longues moustaches. «Plus on parle du refuge, mieux c’est pour faire avancer la cause de l’association.» Dynamique et volontaire, la gardienne des félins ne fait pas les choses à moitié. Lorsqu’elle s’engage, elle y va à fond. Mais si son engagement réside principalement dans le bien-être animal, cette Vallonnière d’adoption combat l’injustice en général. Une idéologiste qui milite simplement pour un peu plus de douceur sur terre. Et à quelques jours de Noël, ça redonne du baume au cœur…

La photo montre où l’on se situe… mais elle ne dit pas les difficultés que nous avons dû surmonter pour la faire. Mais où donc habite le père Noël? Selon les Norvégiens, il habite à Drobak, au sud d’Oslo. Pour les Suédois, c’est à Gesunda, au nord Stockholm, et pour les Danois, l’homme en rouge vit au Groenland. Et puis bien sûr, il y a Rovaniemi, en Finlande. On vous passe les autres adresses supposées, par exemple l’île Christmas, au milieu du Pacifique. Bref, ce ne fut pas simple, mais nous avons trouvé! En cherchant, vous trouverez aussi…

Olivier Floc’hic (à droite), porte-parole de l’Office fédéral des routes (Ofrou) et Hubert Galland, spécialiste en informatique, sont parmi les rares privilégiés à posséder la clé de ce local. Il donne directement sur la route cantonale à Serrières. C’est l’un des 15 locaux techniques implantés le long de l’autoroute entre Saint-Blaise et Serrières. Il abrite le cerveau des installations de sécurité des tunnels. Deux rangées d’armoires bourrées d’ordinateurs se font face. Le principe? Le système est testé sur l’une (simulation) avant d’être basculé sur l’autre (exploitation). Bon à savoir: lorsque la sécurité automatique est en maintenance, la vitesse maximale autorisée est immédiatement abaissée.

Les habitués de la Case à chocs ignorent pour la plupart que cette salle de concerts de Neuchâtel abrite un joyau Art déco, accessible sur demande pour des visites commentées et même à louer (à partir de 120 francs, infos au 032 544 35 84). L’homme qui accompagna sa restauration, l’historien de l’art Walter Tschopp, est intarissable sur ce décor signé de l’artiste local Charles L’Eplattenier. «Les immenses toiles de cet ancien salon de dégustation de la brasserie Müller, réalisées en 1934, racontent la production de la bière. L’ours polaire représente le froid nécessaire à sa conservation et les flammes, la chaleur du brassage. Sur le mur du fond, le jeune Pâris doit dire qui est la plus belle des déesses de l’Olympe.» Et donc, par allégorie, quelle est la meilleure des bières. Et devinez quoi? C’est la blonde Aphrodite qui a gagné.

En cette période de douceurs en tous genres, il en fallait un dans ce calendrier. Un quoi? Un chocolatier. Nous avons opté pour celui qui fête ses 20 ans cette année: le laboratoire que l’on voit ici est celui de Xocolatl, société fondée en 1997 au rez-de-chaussée de la maison Sergeans, à Peseux, dans un bâtiment construit en 1597. Quatre cent ans plus tôt, donc… A l’heure où vous lisez ces lignes, tous les chocolatiers du canton de Neuchâtel (et d’ailleurs) vivent l’une des journées les plus chaudes de l’année. Bon travail (puis bon repos) à eux!

La photo gagnante de notre concours nous a été proposée par la famille Mauroux, Edith et Pascal, agriculteurs établis à Couvet depuis une trentaine d’années. Producteurs de vaches à viande, ils élèvent un cheptel d’une soixantaine de bêtes. Vaches et veaux, ainsi que Paco le taureau, ont libre accès à une grange dite « à stabulation libre », dans laquelle ils peuvent venir se reposer, se nourrir et se réchauffer.Félicitations à nos gagnants, qui remportent un bon de CHF 300.- à faire valoir à la FNAC.