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9 octobre 2017Sortie à Nancy

Goncourt des lycéens, rencontre avec les écrivains pour la classe de 1L

Une Place Stanislas automnale14ème édition du Jardin Ephémère

Article sortie à Nancy, rencontre avec les auteurs Ce Goncourt des lycéens nous a permis d’effectuer une sortie à Nancy, où nous avons eu la chance de visiter les lieux tel que la place Stanislas et le grand parc de la Pépinière, deux lieux magnifiques avec une belle architecture, une animation intitulée « Jardins éphèmères », avec des installations végétales. Puis le centre Canopé de Nancy nous a chaleureusement accueilli dans leur établissement en vue d’un échange entre les lycéens de la région Est (Verdun, Colmar,..) et une dizaine d’auteurs nominés au Prix Goncourt. La rencontre avec les écrivains s’est déroulée sur deux plateaux de cinq écrivains chacun. L’entrée en scène de certains romanciers, tel que Véronique Olmi, Monica Sabolo, Francois-Henri Désérable, a été marquée par des applaudissement plus fort des élèves.Nous avons beaucoup aimé cette journée, le contact avec les auteurs était génial. Un animateur faisait circuler un micro aux différents établissement présents, ainsi nous avons pu leur poser nos questions et écouter leurs réponses très intéressantes. Les auteurs répondaient à nos questions avec beaucoup d’émotions ce qui a rendu les réponses encore plus appréciables. L’auteur d’« Un loup pour l’homme » nous a confié que son personnage principal était inspiré de son propre père : « Mon père avait été appelé pour partir faire la guerre l’Algérie en 1960 » ou encore Véronique Olmi, qui nous a déclaré que nous avons tous un lien avec son personnage, Bakhita.Malgré le fait que nous n’ayons pas lu certains livres tel que « La serpe », l’auteur nous a brièvement raconté l’histoire, ce qui a eu pour effet de nous donner envie de le lire.Certains de nous ont eu la chance d’avoir été interviewé par des journalistes et des élèves qui tenaient une webradio. Leurs questions variaient de : « que pensez-vous du prix Goncourt des lycéens ? » à « quel a été votre livre favori et pourquoi ? ».En résumé, cette journée nous a énormément plu car nous avons partagé cette expérience avec d’autres élèves avec lesquels nous avons pu échanger sur nos lectures. Nous espérons pouvoir aller beaucoup plus loin dans cette aventure, que le représentant de la classe pourra aller à Rennes. I. et A. - 1L- Lycée Germaine Tillion

Le Goncourt des lycéens, la rencontre avec les écrivains

une heure, 5 écrivains, des questions de lycéenspuis une deuxième heured'autres auteurs,Des réponses

Approcher les romancierspour discuter des textes que l'on a aimé.

Deux heures pour écouter et rencontrer les auteurs

Prises de notes illustrées

Goncourt des lycéens, Sur le chemin du retour

"J'ai beaucoup apprécié ce moment... un temps de partage..."

"Pour les livres que j'ai lu cela m'a aidé dans la compréhension de certains textes; pour ceux que je n'ai pas encore lu, écouter les auteurs en parler était un moment génial. "

"Les arguments des écrivains ont changé la vision que j'avais de leurs livres. "

"Une chance de participer à cette expérience".

"des écrivains à l'écoute, attentifs, et le moment de rencontre-dédicace était superbe. Prendre des photos avec des auteurs en chair et en os..."

"Cette rencontre me donne encore plus envie de lire les livres car on connaît sa démarche, son ressenti.

"De la motivation pour poursuivre la lecture"

"j'ai apprécié passer du bon temps avec des lycéens de Colmar ou Verdun."

Goncourt des lycéens, Temps de lectures, écriture et partage

Emission 25 : maradio

Un loup pour l'homme présenté par Alizée

Un certain M. Piekelny proposé par Matthew

Lire les Critiques littéraires ... en cliquant sur les coeurs

Bakhita de Véronique Olmi

Un loup pour l'homme de Brigitte Giraud

Summer de Monica Sabolo

Tiens ferme ta couronne de Yannick Haenel

Critique littéraire : Un loup pour l’homme de Brigitte GIRAUD En 1960, Antoine, un jeune homme d’une vingtaine d’années, est appelé en Algérie. Il laisse derrière lui sa femme, enceinte de leur premier enfant. Il demande à ne pas tenir une arme alors il se retrouve dans un hôpital militaire à Sidi-Bel-Abbès. Là-bas, il rencontre Oscar. Il ne parle plus depuis qu’il a perdu sa jambe. Antoine se lance le défi de lui faire raconter ce qui lui est arrivé. Ce livre est très intéressant, il rappelle des événements qui se sont réellement produit pendant cette guerre, « attentats du FLN » ... Et il nous fait réfléchir sur ce que pouvait ressentir deux français envoyés contre leur gré en Algérie : un infirmier qui voit la guerre à travers des cadavres et des corps mutilés et un soldat qui a non seulement perdu une jambe, mais aussi toute la vie qu’il avait avant la guerre. Brigitte GIRAUD a commencé à écrire ce livre grâce à sa curiosité car son père refusait de répondre à ses questions concernant la guerre d’Algérie. Elle a réussi à écrire un roman complet, avec des détails alors qu’elle ne connaissait presque rien de cet événement. Le personnage d’Oscar qui est mystérieux, contraste avec le personnage d’Antoine qui est bienveillant et proche de tous les blessés de l’hôpital. Cette amitié est émouvante car elle se crée dans un climat douloureux : Les deux personnages sont touchés par toutes les épreuves qu’ils vivent au quotidien et ont besoin de réconfort. Malheureusement, elle se termine en même temps que la guerre… « il a dit avec un accent italien que le voisin avait retrouvé Oscar dans la forêt ( …) Le voisin l’avait ramené sur sa remorque. Mais il était arrivé trop tard. » De plus, Antoine est inspiré du père de l’auteur, en effet ils ont tous les deux refusés de tenir une arme. Et le personnage de Lila, la compagne d’Antoine, de sa mère, ce qui rend la naissance de leur enfant encore plus touchante car la petite Lucie est en fait Brigitte GIRAUD. A. F. - 1L - lycée Germaine Tillion

Critique littéraire : Bakhita de Véronique Olmi Ce livre aborde le sujet de l’esclavage à travers une petite fille du nom de Bakhita. Cette enfant de 7 ans est enlevée de son village du Darfour au Soudan par des négriers pour ensuite se faire revendre en tant qu’esclave. Nous suivons ce petit être plein de force et de bonté tout au long de sa vie. De plus, cette jeune femme du nom de Joséphine Bakhita a réellement existé, ce qui rend ce roman d’autant plus touchant lorsque l’on s’imagine ce qu’a vraiment pu ressentir cette esclave. Le personnage de Bakhita est très attachant, elle nous montre que se sortir des pires des situations est possible si l’on s’en donne vraiment la peine. Petite, sa mère lui répétait sans cesse « soit douce et bonne » et c’est ce que Bakhita a été même face aux plus dures situations. Avec sa force admirable et son caractère de guerrière, elle est venue à bout de ses idées noires et réussit avec bravoure à se sortir de ce malheur en Italie où elle deviendra la « madre Moretta ». Son âme forte nous traverse l’esprit et nous touche davantage au fur et à mesure du roman. Véronique OLMI a choisi de nous emporter dans le temps en racontant précisément et chronologiquement la vie de Bakhita ce qui rend l’histoire encore plus attractive et nous emplit de compassion envers cette enfant. « Elle voudrait leur dire comme la vie est rapide, ce n’est qu’une flèche, brûlante et fine, la vie est un seul rassemblement, furieux et miraculeux, on vit on aime et on perd ce qu’on aime, alors on aime à nouveau et c’est toujours la même personne que l’on cherche à travers toutes les autres. Il n’y a qu’un seul amour. » Son écriture pleine de pudeur et de naïveté rappelle l’enfance. Elle décrit les paysages avec poésie ce qui atténue son malheur. La pauvre petite a oublié son passé et en a même perdu son nom, d’où le nom de Bakhita qui signifie « la chanceuse », l’oubli de son enfance lui enlève toute humanité. « Pas une esclave. Une vraie chose » Il est dit qu’elle parle un « mélange » de dialectes ce qui rend ses discours parfois incompréhensibles. Face à la dureté de l’esclavage il nous est parfois possible de ressentir les coups tels qu'ils sont évoqués. On s’identifie aux esclaves - qu’elle détaille avec une finesse d’écriture remarquable- ainsi nous nous rendons presque parfois coupable comme si ce qui leur arrivent, était de notre propre faute. Ce livre a un pouvoir immense au niveau de nos émotions, certains passages sont tellement touchants que cela nous donne les larmes aux yeux. C’est un voyage dans le temps qui ne peut que nous enrichir. A. H. - 1L - Lyc Germaine Tillion

Critique Littéraire : Summer de Monica Sabolo Nous avons beaucoup apprécié ce livre qui possède une écriture assez simple et une fluidité des mots qui permet une lecture agréable. Étant donné que le livre est entièrement narré par un adolescent, Benjamin, cela a pour effet de nous retrouver dans sa façon de parler. Par exemple, lorsqu’il parle du lycée, nous rejoignons ses tourments, ses doutes conçernant les filles. Il traverse et découvre des évènements que nous-même, adolescents, rencontrons dans la vie de tous les jours. C’est un point positif pour ce livre car d’autres ouvrages proposés au Prix Goncourt sont plus compliqués dans le style d’écriture tel que « L’ordre du jour ». Mais cela se comprend par la volonté de l’auteur de toucher un public bien précis. En effet, Benjamin, le personnage principal du roman est effacé et mis à l’écart des secrets familiaux cependant il cherche à connaître la vérité. Grâce à de nombreux retours en arrière, le protagoniste fouille dans sa mémoire afin de relever des détails qui lui ont échappé concernant la disparition de Summer : « Peut-être est ce la seule chose qui reste à faire quand on n’a plus ni souvenirs ni émotions, retrouver des vestiges, creuser avec ses doigts dans la terre, reconstituer des squelettes, épousseter les fossiles, mais même là, il est probable qu’on ne parvienne jamais à saisir la vie qui les animait, pas même à l’effleurer... ». Cette part du livre nous montre que Benjamin cherche a reconstituer les fantômes du passé, ce qui a pour effet de faire chercher le lecteur avec lui. C’est une recherche collaborative. Ce qui nous a dérangé dans ce livre c’est le comportement des parents, que nous trouvons déplacé envers Benjamin. En effet, ils donnent le sentiments de renier leur fils : « Maman racontait en riant qu'à la naissance j'étais tellement hideux que, durant la nuit, elle avait marché dans les couloirs de la maternité, dans sa longue chemise de nuit, en espérant retrouver son vrai bébé, le beau nourrisson qui lui appartenait. ». Nous ressentons de la pitié concernant cet enfant, qui nous le savons, souffre de quelque chose, mais qui n’est pas soutenu, ce qui ne l’aide pas à aller mieux. Ce roman est psychologique. Finalement, étant donné que nous n’en savons pas plus que ça sur Benjamin, nous pouvons donc nous demander si c’est lui qui nous donne cette impression, peut-être finalement fausse, sur les gens qui l’entourent. Ensuite, ce que nous trouvons également choquant, c’est le fait que les géniteurs donnent l’impression -même si cela est bien plus qu’une impression- de ne rien ressentir concernant la disparition de Summer : « Je sais qu’elle est vivante […] Je sais que vous n’avez rien fait pour la retrouver. ». Benjamin n’est peut-être pas le seul rejeté de la famille, mais nous revenons encore a nos dires précédents, il n’est pas net lui aussi, Pour conclure, malgré notre ressenti envers les parents, Summer est un très bon livre car nous apprécions fortement l’intrigue autour de la disparition et surtout celle autour des secrets de cette famille spéciale. Malheureusement, le fait que nous n’en sachions pas plus sur la maladie de Benjamin perturbe un peu, mais peut-être est-ce le voeu de Monica Sabolo, que le lecteur se questionne sur ce personnage mystérieux. A. et C. -1L - Lycée Germaine Tillion

Un duo pour Tiens ferme ta couronne au Lycée Germaine Tillion de Montbéliard Elèves de 1L, Laury et Alexandre ont été marqués par un écrivain singulier : Yannick Haenel. Alexandre : « TFTC » est le récit de Jean, un homme de 50 ans vivant à Paris, qui a écrit un scénario sur Melville, l'auteur de Moby Dick. Persuadé que ce scénario sera un succès au cinéma, il rencontre des producteurs qui lui disent tous la même chose : ce scénario est un désastre ! Laury: Oui et la question que l'on se pose est « Comment un protagoniste à la vie aussi pathétique peut-il devenir si attachant au fur et à mesure de la lecture ? ». Parce que ce scénariste, fasciné par la vie du célèbre Herman Melville au point d'en écrire un scénario de sept cent pages ( The Great Melville ), tente de rencontrer le réalisateur américain Michael Cimino dans l'espoir qu'il retienne son manuscrit. Et à travers cette intrigue, plein de petites histoires s’ajoutent. On rencontre le dalmatien Sabbat, Cimino, Tot ou encore Macron en maître d'hôtel, Isabelle Huppert au restaurant… Alexandre : Ce livre est très prenant car c'est une histoire assez « décalée ». On suit une partie de la vie d'un homme qui se dit « fou » dès la première phrase, auquel il arrive des aventures incroyables pendant qu'il essaie désespérément d'apercevoir le daim blanc, « sa version de la vérité ». Laury : En effet, on a réellement l’impression de lire le journal intime d’un homme obsédé par chaque chose qu’il entreprend, un homme qui peut pencher assez vite vers la dépression et dans une solitude volontaire… « J’aime que mes journées soient complètement vides. » dit le protagoniste. Et cet apparent « rien » produit des situations invraisemblables et aboutit à un roman démentiel ! Haenel pousse à fond la folie de son personnage...Oui, Jean, qui se définit comme fou dès la première phrase : « A cette époque, j’étais fou. » Alexandre : Yannick Haenel a une écriture simple, moderne, qui donne envie de lire ce livre. On éprouve beaucoup de sentiments au cours de la lecture. On prend pitié de la situation désespérée du personnage (il survit avec seulement quelques bouteilles et canettes dans son frigo ou avec le Macdo de la porte de Bagnolet) et puis, 5 pages après, on sourit en découvrant toutes les mésaventures qui lui tombent dessus sans lui demander son avis (il se fait houspiller par la concierge de son immeuble, chasser d'un restaurant, il perd le chien de son voisin…). Laury : On peut rajouter que le livre est instructif, permet de découvrir d'autres œuvres. On y retrouve beaucoup de références culturelles, littéraires et cinématographiques ou encore picturales et musicales. L’auteur répète sans cesse une liste d’écrivains (exemple : « Melville, et aussi Kafka, me disais-je, ou Lowry ou Joyce : oui, Melville, Kafka, Lowry, Joyce, très exactement ces quatre-là, et je répétais leur nom à mes amis et aux producteurs que je rencontrais »). Il évoque aussi ce film culte qu’il regarde en boucle Apocalypse Now ou encore les films de Michael Cimino, par exemple, Voyage au bout de l’enfer ( « mais dont le titre original est The Deer Hunter, c'est-à-dire le chasseur de daim. »). Le personnage nous parle même d'un tableau de Rembrandt : Le Cavalier Polonais (« j'associe ce tableau, comme vous savez, au daim effarouché de la vérité selon Melville »). C'est à travers ces nombreuses références qu'on en apprend beaucoup sur Jean… (poursuivre page suivante)

Alexandre : D'autres passages sont marquants car ils nous ramènent sur terre en nous montrant les horreurs passées et actuelles de notre monde, celles que tout le monde tente d'oublier mais qui sautent aux yeux. Par exemple, la « croisière » de Jean et Cimino autour de la statue de la liberté. Le flambeau représente l'illumination et la raison mais lorsque les deux personnages passent à côté, la statue de la liberté, ce symbole de la raison et de l'espoir brandit une épée ! Ensuite, un chapitre situe le héros en plein attentat et puis il rencontrera deux jeunes migrants chassés du cœur de Paris. Laury : A travers l’histoire, on voyage également. On passera ainsi d’Ellis Island au Musée de la Chasse à Paris, de Diane et Actéon au lac de Nemi en Italie, de Cimino, Coppola et Lynch à Rembrandt et au Retable d’Issenheim. Alexandre : L'auteur n'explique pas directement le sens des événements dramatiques, réels ou fictifs, mais il nous donne envie de chercher et comprendre. Laury : Il n'explique pas mais offre sa vision du monde. Yannick Haenel confirme avec Tiens ferme ta couronne qu’il fait partie des rares romanciers visionnaires, qu'il sait partager sa vision pertinente et touchante avec originalité. Alexandre : Après lecture, on se rend compte que ce roman traite de sujets profonds et qui nous concerneront toujours comme la guerre, le terrorisme, le racisme… il nous aide à nous faire notre propre opinion du monde dans lequel nous vivons en nous montrant une autre version de ce dernier, tantôt merveilleuse et drôle, tantôt cauchemardesque et invivable. Laury : Après lecture, on se rend compte que chaque personnage est finalement un « looser ». Ils ont chacun à un moment ou un autre raté leur vie, ce qui pourrait rendre l’intrigue absurde... Mais le fait qu’il y ait ces personnages-là est complètement volontaire. Yannick Haenel a dit: « J’ai toujours trouvé les loosers magnifiques ». Malgré tout ce qui arrive à Jean dans ce récit, un nouveau projet s’offre à lui à la fin du livre. Et si l'on sait qu'il sera sans doute voué à l'échec, on est sûr également que l'important n'est pas forcément dans le résultat, qu'il s'agit d'abord, quelle que soit la vie de chacun, d'essayer sans relâche, avec persévérance. De tenir ferme notre couronne!.

Dès lundi 6 novembre le choix de la classe de 1L

lundi 13 nov le délégué de la classe ira à METZ Défendre le titre choisi par la classe

D'autres nouvelles du Goncourt à découvrir tout au long du mois de novembre...

Notamment le lauréat du Goncourt des lycéens 2017, résultat le 16 novembre

Un grand Merci à :

Bruit de lireFNACMENJournal du Goncourt

A la DIRECTION De l'établissement

aux partenaires

Aux lycéens de 1L

pOUR CE PROJET Goncourt des lycéens

Pour leur investissement dans ce projetainsi qu'à leurs professeurs

Pour son soutien et les encouragements.

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