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Transcript

Les hommes et les femmes sont séparés. Les hommes sont à l'arrière du bateau, les femmes sont à l'avant.

Les captifs enferrés (attachés avec des fers) deux par deux couchaient nus sur les planches. Leurs corps étaient imbriqués tête-bêche ou regroupés en position assise avec les genoux sous le menton.

L'entretien des captifs. Deux fois par semaine, leur peau est enduite d'huile de palme pour apaiser les brûlures causées par le frottement de la peau nue contre le bois du navire. Environ tous les quinze jours, le chirurgien leur fait couper les ongles et raser toutes les parties du corps. Les "parcs à esclaves" sont cadenassés la nuit et l'équipage n'y pénètre plus.

L'alimentation des captifs. Durant les 2 à 3 mois que dure la traversée, deux repas par jour sont servis aux esclaves : Riz, maïs, manioc et fèves sont les aliments essentiels dont on fait une soupe. On craint beaucoup les ravages du scorbut, dû au manque de vitamine C.Dès que les fruits emportés s'épuisent, le voyage ne doit pas se prolonger au-delà d'un mois et demi. Un problème majeur est celui de l'eau douce qui peut venir à manquer.

L'entrepont. C'est dans cet espace que les captifs sont entasés. Empilés, 600 esclaves peuvent facilement se trouver dans un navire censé en contenir 450.

Les cales. C'est là que sont stockées les marchandises transportées lors des traversées, ainsi que les vivres (nourrir et eau). il faut 170 à 210 litres d'eau par personne pour une traversée de 60 à 75 jours, soit un total d'environ 140 000 litres d'eau conservés dans 600 barriques.

Le pont. C'est la partie supérieure du navire. Les captifs sont ponctuellement sortis sur le pont pour bouger. C'est aussi un lieu de divertissement pour l'équipage.