Témoignage Esther Senot

TEMOINAGNE D'ESTHER SENOT

Son vécu de la marche de la mort jusqu'à la libération (janvier 1945-mai 1945)

SOMMAIRE

I. Vidéo du témoignage

II. Biographie d'Esther Senot

III. Sa marche de la mort

IV. Sa libération et son retour en France

Vidéo des témoignagnes : des 'Marches de la mort' à la 'liberation' des camps

Biographie d'Esther Senot

• Née en 1928 en Pologne
• Famille de 7 enfants immigrée à Belleville en France
• Déportée avec sa soeur Fanny le 9 septembre 1943 dans le convoi 59 de Bobigny à Auschwitz : 1000 juifs dans ce convoi, 662 gazés dès leur arrivée, 13 hommes et 3 femmes ont survécu.
• Déportée dans le bloc 27, à Auschwtiz
• 24 avril 1944 : sa soeur est assassinée

Sa marche de la mort

• 100 km sur plusieurs jours
• Pour seul ration des patates et de l'eau chaude
• Ils sont empilé dans des wagons pendanty 3 jours, sans manger ni boire, les déportés qui meurent sur l trajet ne sont pas évacuer
• Ils arrivent ensuite dans le camp Bizgen, où il y a seulement des montagnes de mort car le camp venait d'être évacué

• 17 janvier 1945 -> ordre de sortir du camp, il fait entre -15°C et -20°C, habillée en loques et chaussures dépareillés, journaux pour recouvrir leurs jambes
• Ils devaient sortir et marcher dehors par rang de 5 entourés de SS et de chiens, ceux qui s’arretaient se faisaient fusiller
• La nuit ils dormaient les uns sur les autres dans des hangars ou dans des fossés

Sa libération

• Esther Senot est ensuite séléctionnée parmi 300 femmes pour aller travailler en Allemagne
• Trajet en wagons fermés
• Elles arrivent dans un camp d'hommes, Mataozen
• Refus d'aller aux "douches", elles sont restées une journée sur la place d'appel
• Elles étaient ensuite appellées tous les matins mais ne travaillaient pas la journée
• Le 5 mai 1945, Esther Senot n'a plus la force de sortir, ses amies la poussent à aller à l'appel
• Le même jour, les SS quittent le camp, les déténus s'enfuient
• Avec son amie, elles évitent la fermeture de la ville de Lintz par les alliées
• Elles tombent ensuite d'épuisement devant un couvent où des prisonniers français et américains travaillaient et l'ont aidé.
• Jusqu'à fin mai, elles sont soignées dans un hôpital puis elles sont rattrapiées en France