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Vendredi 20 janvier

Donald Trump devient officiellement le 45e président des États-Unis. Seulement les vues aériennes de l’investiture, à Washington, montrent une affluence limitée, qui contraste avec l'investiture d'Obama en 2009. «Honnêtement, cela avait l'air d'un million et demi de personnes», rétorque l’intéressé.

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Samedi 21 janvier

Pour le premier jour de Donald Trump à la Maison-Blanche, plus de deux millions de personnes se rassemblent à travers le pays pour défendre les droits civiques. À Washington, l’affluence est telle à cette «Marche des femmes» que la manifestation est l’une des plus importantes de l’histoire de la capitale.

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AP Photo/Mary Altaffer

Dimanche 22 janvier

La réaction du président ne se fait pas attendre. «J'ai regardé les manifestations hier mais j'ai comme l'impression que nous venons d'avoir une élection! Pourquoi ces gens ne sont-ils pas allés voter?», écrit-il sur Twitter. Dans un nouveau tweet plus formel, il y voit «la marque de fabrique de notre démocratie».

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Lundi 23 janvier

L’une des premières mesures de Donald Trump s’attaque à l’avortement. Il interdit le financement d’ONG internationales qui soutiennent l’IVG. La photo venue immortaliser cet instant suscite une polémique puisqu'aucune femme n’était présente dans le Bureau ovale quand le président signait son décret.

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Evan Vucci/AP

Mardi 24 janvier

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Win McNamee/AP

Depuis l’investiture, Barron Trump, 10 ans, est l’objet de moqueries sur les réseaux sociaux. La présidence rappelle tout le monde à l’ordre : «Il existe une tradition ancienne selon laquelle les enfants des présidents peuvent grandir loin des projecteurs. La Maison-Blanche s'attend à ce que cette tradition continue.»

Mercredi 25 janvier

C’était sa promesse de campagne la plus emblématique: la construction d’un mur à la frontière avec le Mexique. Donald Trump apporte une première pierre à l’édifice en signant un décret en grande pompe. «À partir d'aujourd'hui, les États-Unis reprennent le contrôle de leurs frontières», se félicite le président.

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Jeudi 26 janvier

Ils devaient se rencontrer le mardi suivant. Mais le Mexicain Enrique Pena Nieto préfère annuler sa venue à Washington. «Si le Mexique n'est pas prêt à payer le mur, qui est vraiment nécessaire, ce serait mieux d'annuler la rencontre à venir», avait au préalable prévenu sur Twitter Donald Trump.

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Vendredi 27 janvier

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Carlos Barria/Reuters

Après les Mexicains, les ressortissants de sept pays musulmans sont à leur tour visés par un décret présidentiel. Celui-ci leur interdit l’accès au territoire des États-Unis pour 90 jours et pour quatre mois aux réfugiés. Concernant les Syriens, cette interdiction est même illimitée dans le temps.

Samedi 28 janvier

Huit heures du matin, Donald Trump commence son week-end en réglant ses comptes avec la presse. Dans une salve de tweets, il accuse le Washington Post et le New York Times d'être «MALHONNÊTES». Les nombreuses coquilles qui émaillent ses messages viennent témoigner de son énervement.

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Dimanche 29 janvier

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Aux États-Unis, où 109 personnes ont été arrêtées à leur arrivée sur le territoire, le décret migratoire suscite un vaste tollé. Des milliers de manifestants se rassemblent devant la Maison-Blanche à Washington, à Boston et dans d'autres villes du pays. «Les réfugiés sont les bienvenus !» scandent-ils à New York.

Lundi 30 janvier

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Pablo Martinez Monsivais/AP

Donald Trump limoge la ministre de la Justice par intérim Sally Yates, une ancienne de l'Administration Obama. Elle avait ordonné aux procureurs de ne pas défendre son décret limitant l'immigration. De son côté, Barack Obama sort de sa réserve pour se féliciter «du niveau de mobilisation» dans le pays.

Mardi 31 janvier

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AP Photo/Carolyn Kaster

Devant le tollé suscité par son décret, Donald Trump remanie son agenda. Il annonce deux jours avant la date prévue le nom du neuvième juge à la Cour suprême. Ce sera Neil Gorsuch, 49 ans. Cette nomination vient arrimer à droite l'institution chargée de trancher les grands débats de la société américaine.

Mercredi 1er février

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AFP PHOTO / NICHOLAS KAMM

En l’absence de la Première dame, restée à New York avec leur fils, c’est Ivanka Trump qui la remplace au côté de son père pour une cérémonie sur la base aérienne de Dover, dans le Delaware. Le président était venu accueillir la dépouille du premier soldat tué, au Yémen, sous sa présidence.

Jeudi 2 février

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AP Photo/Alex Brandon

Le Washington Post relate le coup de téléphone houleux, le week-end précédent, entre le président et le premier ministre australien. Objet de la discorde: un accord sur l'accueil de migrants scellé avec l'Administration précédente. Donald Trump aurait brutalement mis fin à la discussion au bout de 25 minutes.

Vendredi 3 février

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Un juge fédéral de Seattle bloque le décret migratoire de Trump, le temps que soit étudiée une plainte déposée cinq jours plus tôt par le procureur général de l'État de Washington. C’est un important revers. En attendant, l'Administration est contrainte d’admettre les ressortissants des pays visés.

Samedi 4 février

Le président fulmine. «L'opinion de ce soi-disant juge, qui en gros prive notre pays de sa police, est ridicule et sera cassée!», réagit-il via Twitter et d’ajouter : «Quand un pays n'est plus en capacité de dire qui peut et qui ne peut pas entrer et sortir, surtout pour des raisons de sûreté et de sécurité - gros problèmes!»

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Dimanche 5 février

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AP Photo/Susan Walsh

Saisi par l’Administration Trump, la cour d'appel pour le 9e circuit, basée à San Francisco, maintient la décision du juge de Seattle. Le décret migratoire reste au point mort. Le président se consolera en regardant la victoire lors du Super Bowl des Patriots de Nouvelle-Angleterre qu’il avait lui-même pronostiquée.

Lundi 6 février

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AP Photo/Arnulfo Franco

Un article du New York Times sur les habitudes du nouveau président suscite l’ire de la Maison-Blanche. «C'est la définition même de la fausse information. Commencez dès le début: je ne crois pas que le président possède un peignoir et il est clair qu'il n'en porte pas», assure son porte-parole.

Mardi 7 février

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Plusieurs médias, comme CNN, la BBC ou le New York Times, tournent en dérision la liste fournie par la Maison-Blanche de 78 attentats. Ceux-ci n’auraient «pas reçu l'attention médiatique qu'ils méritaient». Seulement cette liste contient nombre d'attentats qui ont été abondamment couverts par les médias incriminés.

Mercredi 8 février

Le président s’en prend cette fois à une chaîne de magasins qui renonce à commercialiser la marque de sa fille. «Ma fille Ivanka a été traitée de manière si injuste par Nordstrom. C'est une personne incroyable qui me pousse toujours à faire le bon choix. Terrible!», écrit Donald Trump.

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Jeudi 9 février

Nouveau camouflet : la cour d’appel de San Francisco maintient la suspension de son décret migratoire. Le président réplique quelques minutes plus tard dans un tweet: «RENDEZ-VOUS AU TRIBUNAL, LA SECURITE DE NOTRE NATION EST EN JEU!». « 3-0 », lui répond Hillary Clinton soulignant l’unanimité des juges.

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Vendredi 10 février

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AFP PHOTO / TIMOTHY A. CLARY

Selon le Washington Post et le New York Times, le très proche conseiller à la sécurité nationale du président, Michael Flynn, s’est entretenu en décembre avec l’ambassadeur de Russie. Or ces échanges portant sur les sanctions décidées par l'Administration Obama en décembre sont potentiellement illégaux.

Samedi 11 février

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Cabinet Public Relations Office/Handout via Reuters

Donald Trump et Shinzo Abe se retrouvent sur les greens du Trump National Jupiter Golf Club pour partager les joies du golf et, au passage, évoquer la diplomatie des États-Unis en Asie. Les journalistes ont été tenus à l’écart. Sur Twitter, le président assure avoir passé «un excellent moment».

Dimanche 12 février

Donald Trump se félicite d'une vague d'arrestations de clandestins au cours de la semaine. «La répression contre les clandestins criminels n'est que l'application de ma promesse de campagne. Des membres de gangs, des trafiquants de drogue et d'autres sont en train d'être expulsés !», écrit-il sur Twitter.

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Lundi 13 février

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Michael Flynn n’a tenu que quelques jours. Dans une lettre, il annonce sa démission : «Malheureusement, et en raison du rythme rapide des événements, j'ai par mégarde livré des informations incomplètes au vice-président et à d'autres, sur mes entretiens téléphoniques avec l'ambassadeur russe.»

Mardi 14 février

La conseillère de Donald Trump, Kellyanne Conway, reçoit un blâme du Bureau d'éthique pour avoir appelé à acheter les produits d’Ivanka Trump. La veille, la présence de cette dernière à la rencontre entre son père et Justin Trudeau venait nourrir les critiques sur un mélange des genres à la Maison-Blanche.

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REUTERS/Carlos Barria

Mercredi 15 février

Donald Trump prend ses distances avec la solution à deux États dans le conflit israélo-palestinien, prônée par ses prédécesseurs. «Je regarde deux États et un État et si Israël et les Palestiniens sont contents, je suis content avec la solution qu'ils préfèrent», déclare-t-il en présence de son hôte Benyamin Nétanyahou.

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REUTERS/Kevin Lamarque

Jeudi 16 février

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À la Maison-Blanche, une conférence de presse du président tourne au règlement de comptes avec les médias dont, selon lui, «le niveau de malhonnêteté est hors de contrôle». «La presse est devenue si malhonnête que si nous n'en parlons pas, cela dessert énormément le peuple américain», surenchérit Donald Trump.

Vendredi 17 février

Piqué au vif par les critiques sur ses propos jugés décousus et son ton véhément, Donald Trump défend sa prestation de la veille. «Les MÉDIAS MENSONGERS (@nytimes en difficulté, @NBCNews, @ABC, @CBS, @CNN) ne sont pas mes ennemis, ce sont les ennemis des Américains», écrit-il sur Twitter.

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Samedi 18 février

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Donald Trump ravit des milliers des supporters lors d'un grand rassemblement en Floride aux faux airs de meeting électoral. «La Maison-Blanche fonctionne tellement sans accroc, sans heurt. Croyez-moi, j'ai hérité d'un grand bazar», lance même le président sous les applaudissements de ses partisans.

Dimanche 19 février

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Au lendemain de ce discours, l'ambassade de Suède à Washington demande des explications au département d'État. En effet, le président a inventé un attentat en Suède pour mieux justifier sa politique anti-réfugiés. La Maison-Blanche nie et assure qu’il faisait référence à une récente hausse du taux de criminalité.