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Bienvenue à la Fondation Vasarely

à Aix-en-Provence

Architecture

Victor Vasarely est le concepteur artistique de ce bâtiment.Il se compose de 16 volumes hexagonaux, en forme d'alvéoles, coiffés de verrières ouvertes sur le ciel. On retrouve les formes alvéolaires dans l'architecture des années 1970.Voici une verrière :Ce bâtiment est inscrit aux Monuments historiques depuis 2013.

Date de construction

Les travaux de construction de ce bâtiment commencent en 1973,l'inauguration a lieu en 1976.

Matériaux

Les matériaux privilégiés par Victor Vasarely pour la construction de cette Fondation sont : le verre, l'aluminium, le marbre de Carrare. Ces matériaux sont très en vogue dans les années 1970.

Structure se reflétant dans le bassin

Structure vue du ciel

Lien vers le site de la Fondation

Idéalisme

Vasarely veut mettre l'art à la portée de tous, la mettre au service de l'humanité.Il souhaite l'intégrer à notre quotidien et à l'architecture.Pour lui "l'art sert à changer la vie".Il veut réaliser "la cité polychrome du bonheur".

Illusions d'optique

Il utilise la géométrie, associe formes et couleurs et crée l'illusion de l'espace, du volume, du mouvement.Dans les expériences optiques et les jeux de ses créations, le public est lui-même acteur des effets visuels.

L'art en question

Un musée comme un laboratoire d'idées

La Fondation est créée pour vulgariser l'art.Elle est appelée "centre architectonique" parce que Vasarely veut intégrer l'art à l'architecture.

Des oeuvres monumentales

Les 42 à 45 œuvres présentées à la Fondation sont monumentales, elles mesurent en moyenne 5 mètres de large sur 8 mètres de haut et ne font qu'un avec les murs du musée, elles sont des "intégrations".

L'abstraction géométrique

Vasarely n'utilise que des formes géométriques simples : le rond, le carré, l'hexagone, le cube... et des couleurs franches posées en aplats.Puis ces formes subissent des transformations dynamiques : étirement, répétition, déplacement graduel et provoquent l'animation de la surface, la sensation du volume, de mouvement et d'espace par le jeu des effets optiques.

Op'Art

Op'art ou art optiqueL'art optique est une expression utilisée pour décrire certaines pratiques et peintures faites à partir des années 1960 et qui exploitent la faillibilité de l'œil à travers des illusions ou des jeux optiques.Les effets d'illusion que produisent les œuvres d'Op’art restent strictement virtuels, seulement inscrits sur la surface de la rétine, l'œil est le moteur de l'œuvre. Les œuvres d'Op’art sont essentiellement abstraites.

Art cinétique

Vasarely expérimente l'Art Cinétique en créant dans ses œuvres la sensation de mouvement avec les illusions d'optique, le mouvement est alors produit par l’œil du spectateur,ou en amenant le spectateur à se déplacer et observer un "mouvement dans l’œuvre".

Liste des œuvres

Galerie 3 - Capella et Gamma

Galerie 1 - Sanora et Kalota

Galerie 2 - Okta et Beryl

Galerie 4 - Tridim et Tridim blanc

Galerie 6 - Dell et Leyre

Galerie 5 - Canopus et Cléo

Galerie 13 - Tau-Ceti et Axo

Galerie 7 - Hexa et Tlinko

Galerie 8 - Vonal et Bellatrix Bleu

Galerie 9 - Supernovae et Manipur

Galerie 10 - Majus et Folkokta

Galerie 11 - Kod-Lila et Our MC

Galerie 12 - Kezdi et Zett

Galerie 14 - Surke et Dia-or

Galerie 15 - Gestalt et Vega-Anneaux

Galerie 16 - Tupa et Koska

Galerie 19 - Pyr-Dac et Ujjain

Galerie 17 - Vega-Zett

Galerie 18 - Tukoer et Caracas

Galerie 21 - Colonne M-C

Galerie 20 - Naissance et Centauri

Galerie 1

Sanora, 1973.Peinture à base d'encre sérigraphique.

Kalota,1967. Peinture glycérophtalique satinée.

Galerie 2

Okta, 1972.Peinture à base d’encre sérigraphique, reliefs et creux en staff.Cette œuvre est le résultat des recherches scientifiques sur la composition et la complémentarité des couleurs. L'artiste a utilisé les couleurs primaires (jaune et bleu) et leurs secondaires (vert), fruit de leur mélange.Le fond lumineux jaune accentue la superposition des reliefs verts et bleus et met en valeur le travail de volume de l’œuvre.

Beryl, 1963. Peinture à base d’encre sérigraphique, reliefs et creux en staff.Cette œuvre évoque un jeu pour enfants où le but serait d'imbriquer les formes les unes dans les autres.Mais l'artiste donne ici l'illusion que les teintes varient en fonction de la couleur à laquelle elles sont associées.

Galerie 3

Capella, 1965. Peinture glycérophtalique satinée.

Gamma, 1958. Peinture glycérophtalique satinée.

Galerie 4

Tridim, 1968. Peinture à base d'encre sérigraphique. Ici Vasarely reprend une forme qui lui est chère : le cube de Kepler. Il joue avec la lumière, l'ombre, les couleurs qui génèrent un dynamisme : le cube bleu paraît tomber vers la gauche et le vert vers la droite.

Tridim Blanc,1968 Isorel.

Galerie 5

Cleo, 1958. Peinture glycérophtalique satinée, reliefs et creux en staff.Cette œuvre est placée face à Canopus et lui répond par un effet d'inversement des formes et couleurs.Elle est son antithèse mais aussi son complément.

Canopus, 1959. Peinture glycérophtalique satinée, reliefs et creux en staff.Vasarely joue ici sur les oppositions de formes, le rond et le carré, les oppositions de couleurs, le noir et le blanc, et de volumes, plein et vide.C'est un jeu de positif-négatif mis en valeur par le fond gris qui unifie l'ensemble et fait d'ailleurs le lien avec l’œuvre qui lui fait face.

Galerie 6

Leyre, 1956. Peinture glycérophtalique satinée.

Dell, 1972. Peinture à base d’encre sérigraphique, reliefs et creux en staff.Cette œuvre illustre les concepts de l'Op Art, le volume n'est qu'illusion d'optique.Le cube apparaît en 3 dimensions alors que ce n'est pas le cas. En revanche les 4 cubes blancs sont réellement en plein et en creux dans le mur.

Galerie 7

Hexa,1971. Peinture à base d’encre sérigraphique, reliefs et creux en staff.

Tlinko, 1959.Céramique.Cette œuvre fait partie de la série "Corpusculaire" et marque un tournant vers le cinétisme. Vasarely la présente comme un hommage au peintre Malévitch et son œuvre "Carré noir sur fond blanc" datant de 1913.L'artiste juxtapose des éléments statiques, comme les carrés, à des éléments plus dynamiques comme les losanges, et réalise à nouveau une sensation de mouvement.

Galerie 8

Vonal, 1968.Mosaïque, émaux de Briare.Nous sommes ici dans l'illusion. L’œuvre suggère la profondeur grâce aux dégradés de couleur, à l'alternance des lignes.Vasarely réussi à reproduire la sensation d'un couloir courbé, un virage.

Bellatrix bleu, 1957. Aluminium traité par anodisation.

Galerie 9

 Supernovae, 1959. Aluminium traité par anodisation.

Manipur, 1952.Grès de Briare.Cette œuvre illustre le travail de recherche de l'artiste sur les déformations linéaires, les ondulations. Le simple fait de modifier ces lignes en ondulations fait émerger des formes depuis le fond et crée un volume. Cette œuvre est le fruit d'un lointain intérêt de Vasarely, dans son enfance, pour l'observation des lignes dans son environnement (lignes et câbles sur la voie ferrée, sillon des champs labourés, trame de tissage d'une étoffe...).

Galerie 10

Majus, 1954. Carton découpé, peinture à encre sérigraphiée.Formes découpées dans du carton coloré puis assemblées.Dans cette œuvre Vasarely met au point un nouveau système de communication avec des signes de base appelés "unités plastiques" c'est-à-dire l'assemblage de deux formes bicolores.Il crée ainsi un alphabet plastique qui comporte 30 formes et 30 couleurs, permettant un nombre illimité de compositions.

Folkokta, 1974-1975. Carton découpé, peinture à encre sérigraphiée.Formes découpées dans du carton coloré puis assemblées.

Galerie 11

Kod-lila, 1965. Carton découpé, peinture à encre sérigraphiée.

Our MC, 1965. Carton découpé, peinture à encre sérigraphiée.

Galerie 12

 Kezdi,1966. Carton découpé, peinture à encre sérigraphiée.

Zett, 1966. Carton découpé, peinture à encre sérigraphiée.

Galerie 13

Tau-Ceti, 1955.Tapisserie suspendue au mur par jeu de bandes Velcro cousues à l'œuvre et collées au mur.

Axo, 1968.Intégration murale par cartons de 7mm d'épaisseur. Composée d'unités axonométriques découpées à l'emporte-pièce. Peinture à base d'encres sérigraphiques avant pose. Traçage codé au mur et collage direct. Fond laque et application spéciale or.

Galerie 14

Surke, 1969.Tapisserie réalisée à Aubusson. Suspendue directement au mur par jeu de bandes Velcro cousues directement sur l'oeuvre et collées au mur. Fond argent.

Dia-or, 1956.Tapisserie suspendue directement au mur par jeu de bandes Velcro cousues sur l'œuvre.

Galerie 15

Gestalt, 1969.Intégration murale par cartons de 7mm d'épaisseur. Unités en losanges en 60/120 degrés, découpées à l'emporte-pièce. Peinture à base d'encres sérigraphiques avant pose. Traçage codé au mur et collage direct. Fond laque glycérophtalique noir mat.

Vega-Anneaux, 1969.Tapisserie réalisée à Aubusson. Suspendue au mur par jeu de bandes Velcro cousues à l'œuvre et collées au mur. Fond gris foncé.

Galerie 16

Tupa, 1972.Tapisserie réalisée à Aubusson. Suspendue au mur par jeu de bandes Velcro cousues à l'œuvre et collées au mur. Fond gris foncé.

Koska, 1970.Tapisserie réalisée à Aubusson. Suspendue au mur par jeu de bandes Velcro cousues à l'œuvre et collées au mur. Fond gris foncé.

Galerie 17

Vega-Zett, 1971.Tapisserie réalisée à Aubusson. Suspendue au mur par jeu de bandes Velcro cousues à l'œuvre et collées au mur. Fond gris foncé.

Galerie 18

Tukoer, 1967. Aluminium, structure en bois.

Caracas, 1953. Aluminium extrudé.

Galerie 19

Pyr-Dac, 1967. Aluminium, structure en bois et acier.

 Ujjain, 1955. 3 glaces, motif gravé au jet de sable et laqué en noir.

Galerie 20

Centauri, 1965. 3 glaces, motif gravé au jet de sable et laqué en noir.Intégration composée de 3 glaces pour avoir des jeux de lumière, de transparence et de reflets.Cette œuvre, grâce au déplacement du spectateur semble en mouvement, c'est ce que l'on appelle l'Art cinétique.

Naissance, 1951. 3 glaces, motif gravé au jet de sable et laqué en noir.

© Carole Mille

Galerie 21

Colonne M-C, 1968. Aluminium traité par anodisation, structure en bois et métal.