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Transcript

2. Les cités-états

3. Les croyances des grecs

Le poète HOMERE : l'Iliade et l'Odyssée

4. La vie des athéniens

5. La Démocratie athénienne

6. Les guerres médiques

1. La cité : fondement de la Grèce

BONUS

Contrôle tes connaissances

Delphes

Le monde grec

7. La guerre du Péloponnèse

Les sanctuaires panhelléniques

Les 7 merveilles de la Grèce antique

La Grèce au Vème siècle ou Siècle de Périclès

Armes et tenues des soldats Grecs et Perses

L'armée grecque se compose de 3 genres d'unité militaire : l'infanterie, la cavalerie et la marine. L'infanterie est composée de soldats lourdement armés nommés hoplites. L'équipement de l'hoplite comporte un grand bouclier rond de 90 centimètres de diamètre environ appelé hoplon par les historiens. Ce soldat d'élite porte également un casque, des jambières, une cuirasse, une épée pour le corps à corps et une lance d'environ 2,5 mètres de long. Cet équipement coûte cher et est à la charge du soldat, les hoplites sont donc des citoyens aisés. La panoplie, aux vues de son poids, n'est portée que durant le combat par le soldat qui emmène avec lui servants et esclaves pour lui porter ses affaires durant le trajet. À Athènes l'hoplite était mobilisé pendant les opérations militaires ; le reste du temps il travaillait. À Sparte, l'hoplite était un soldat professionnel, encaserné et entraîné pendant une grande partie de sa vie ; sa nourriture était produite par ses esclaves (les hilotes). À Thèbes après la réforme d'Epaminondas, les soldats d'élite qui formaient le bataillon sacré, étaient des soldats professionnels. Les peltastes sont des soldats plus légèrement armés que les hoplites. Ils sont armés d'un bouclier léger de cuir et d'osier en forme de croissant de lune, de javelots et d'une épée. Une tunique de lin remplace la cuirasse de bronze des hoplites. Les archers sont armés d'un arc et d'un carquois. Ils ne sont guère utilisés car le combat à distance était considéré comme un manque de bravoure. Ci-dessous : représentation d'Apollon en archer. L'infanterie grecque est accompagnée de joueurs de flûte qui donne un rythme à la marche. La cavalerie : Seuls les plus riches citoyens ont le luxe de se payer un cheval et appartenir à la cavalerie est une distinction sociale. Au cours du temps, la cavalerie sera de plus en plus impliquée dans les batailles, se joignant aux peltastes pour harceler l'ennemi. La marine : Au VIème siècle avant Jésus Christ, alors que les Grecs ne disposent que de pentècontères (navires propulsés par 50 rameurs, répartis sur deux rangs), un nouveau bateau est mis au point : la trière. Mesurant 35 mètres de long sur un peu moins de 5 mètres de large, ce navire peut comporter 170 rameurs sur 3 rangs, auxquels s'ajoutent les officiers et une dizaine d'épibates , des soldats de marine pour les abordages. La trière possède un mas amovible avec une voile carrée. Comme pour l'infanterie, les navires sont accompagnés d'un joueur de flûte.

Au Vème siècle av. J.-C., Athènes invente la DEMOCRATIE : les citoyens de la cité participent auxs décisions politiques en votant à main levée à l'assemblée . Cette assemblée du peuples'appelle l'Ecclésia. Elle se rassemble surla colline de la Pnyx, une colline sacrée, où se trouventtous les templesdédiés à la déesseAthéna.

Seuls 10% des Athéniens (hommes libres, âgés de 18 ans et nés de père et de mère athéniens) sont citoyens.Les femmes, les étrangers (appelés métèques) et les esclaves sont privés de tous droits politiques.

Citoyenneté et démocratie(cours vidéo important)

Dans une cité démocratique administrée par le peuple, comme à Athènes, l'Agora est le lieu de la plupart des activités politiques.

Lieux stratégiqueset politiques

https://www.youtube.com/watch?v=GYZdKqpzkMU

La démocratie est un régime politique où le peuple détient le pouvoir de façon collective, c'est à dire que tous les citoyens ont le pouvoir. On dit alors que le peuple est souverain. Ce régime s'oppose donc à la monarchie, où le pouvoir revient au roi. C'est le « gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple », comme l'ont dit Périclès et Abraham Lincoln. Dans une démocratie, le peuple élit ses représentants et chaque citoyen peut donner son avis en votant. Le gouvernement ainsi constitué doit ensuite agir dans l'intérêt général.

L'Acropole d'Athènes avec ses monuments en marbre blanc et ses statues recouvertes de pierres précieuses.L'Acropole témoigne de la splendeur et de la supériorité d'Athènes au Vème siècle av. J.-C.

Le Parthénon

Les Panathénées

Les Propylées

La Boulè

Théséion

Vidéo importante

Le Prytanée

L' Eréchthéion

La Pnyx

Le prytanée abrite l'autel du foyer de la cité où l'on honore la déesse Hestia. Les prytanes ("les premiers" : représentants de chaque tribu) y prennent leurs repas en compagnie des invités officiels. Le prytanée à donc un rôle important dans la vie politique antique.

Le PARTHENON, est le plus grand des temples. Il est dédié à la déesse Athéna parthénos (jeune fille).

Le Parthénon (lire à partir de 1.38 min)

L'ostracisme

Définitions

Le mysthos

Le Parthénon fut construit grâce à l'argent des mines du Laurion et sans doute avec une partie du trésor de la ligue de Délos, entre 447 et 432 av JC à l'époque de Périclès pour remplacer l'ancien bâtiment détruit par les Perses en -480. Athènes dominait alors toute la Grèce.

Le tribunal d'ostracisme, dans lequel des coquilles ou des tessons de terre cuite tenaient lieu de bulletins de vote. Quiconque avait 6000 voix contre lui était passible du bannissement sans autre forme de procès. Ce tribunal frappait malheureusement aussi de temps à autre des citoyens intègres mais incompris ; témoins, le valeureux Cimon, Aristide le Juste. Jetons de vote pour l'ostracisme (les ostracons):

Le Parthénon n’est pas un temple au sens strict du terme, mais un trésor destiné à présenter les offrandes.

Périclès joue un rôle politique central à Athènes pendant plus de 30 ans. Il a été réélu 14 fois au Stratège et met en place des réformes démocratiques. Par exemple, il accorde une somme d'argent : LE MYSTHOS (indemnités), aux citoyens qui remplissent une fonction officielle. Un tétradrachme : monnaie athénienne (VIème siècle av. J.-C.)

Représentation de la façade du Parthénon : Le fronton Est (par le sculpteur de l'époque : Phidias) :

Le temple abritait une magnifique sculpture de la Déesse Athéna recouverte d'or et d'ivoire (cette composition était nommée : chryséléphantine ; chrys=or, éléphantine=ivoire) Sa hauteur était de 12 mètres.

Les Propylées de l'Acropole d'Athènes

Les Propylées, un ensemble de colonnes de marbre, forment une entrée monumentale qui, dans l'Antiquité, impressionne fortement les visiteurs de la cité. Constituées de trois parties : un corps central et deux ailes, les Propylées sont l'oeuvre de l'architecte Mnésiclès. La construction de ce gigantesque portail débute après la fin des travaux du Parthénon, en 437 av J.C. Le chantier à plusieurs fois été interrompu par les guerres, celle du Péloponnèse notamment. Malgré cinq années de travaux, l'édifice n'est jamais réellement achevé, les sommes dépensées pour sa construction étant déjà jugées bien trop élevées par les Athéniens. Le monument cumule le style dorique, le plus présent, et ionique. Les colonnes doriques sont reconnaissables à leur absence de socle. De plus, leurs sommets apparaissent comme plus « épurés » que ceux des colonnes de style ionique, d'inspiration romaine. Reconstitution de colonnes et d'un plafond dans les Propylées.

Les Panathénées

Il s'agit du nom donné à la procession organisée chaque année en l'honneur d'Athéna.Tous les habitants de la cité, même les non-citoyens, défilent dans Athènes pour offrir un très long châle (le pelos) à la statue de la déesse.

La frise des Panathénées du sculpteur Phidias.

De jeunes athéniennes (les ergastines) reçoivent le pelos. Elles vont le transporter sur un mât jusqu'à l'Acropole.

Célébrées tous les quatre ans en l’honneur de la déesse Athéna, des Grandes Panathénées duraient pendant 4 jours au cours desquels avaient lieu des sacrifices d’animaux, des jeux et des concours. Le dernier jour de cette fête, une procession (qui traverse toute la ville jusqu'à l'Acropole) s’organisait regroupant toute la population athénienne dans le but d’offrir à la statue en bois d’Athéna le peplos, voile tissé et brodé par de jeunes athéniennes. Cette procession nous est connue grâce à la frise sculptée par Phidias, sculpteur grec du IVème siècle av J.-C. Tous les habitants y participent.

La vie à Athènes

Homère récitant ou chantant ses poèmes

Une lyre :C'est un instrument de musique à cordes pincées, très populaire durant l'Antiquité grecque. Cet instrument comporte entre 5 et 8 cordes.

Reconstitution du sanctuaire panhellénique de Delphes

Le sanctuaire de Delphes est un lieu de prières pour tous les Grecs. Ils viennent également consulter les oracles.

Dans le Temple d'Apollon

Voie sacrée : chemin qui permettait aux Grecs d'accéder au temple d'Apollon en passant devant le trésor des Athéniens.

Enceinte sacrée.

Théâtre d'Apollon : lieu où se déroulaient les concours de poésie et de musique.

Trésors et monuments abritant les offrandes des cités grecques et barbares.

Temple d'Apollon : grand temple où la pythie (prêtresse) rend ses oracles.

Autel d'Apollon

Thémistocle, Général et homme d'Etat Athénien, réussit à convaincre les Grecs : - Athéniens - Spartiates - Corinthiens - Péloponnèsiens de se regrouper et de former une ligue appelée "ligue panhellénique" Le mot "Panhellénique" est issu du grec qui veut dire "commun (pan en grec) à tous les grecs (hellen en grec)"

Dans le temple d'Apollon (dieu de la divination)

Delphes était considérée comme une cité sacrée en raison de son sanctuaire consacré au dieu Apollon. On venait de partout, même hors de la Grèce, pour y consulter la Pythie sur quelque affaire importante. Le dieu se manifestait par la voix de la Pythie, une prêtresse, assise sur son trépied au-dessus d'une ouverture aménagée dans le sol de l'adyton.

Delphes de nos jours

Delphes autrefois

Delphes était considérée comme une cité sacrée en raison de son sanctuaire consacré au dieu Apollon. On venait de partout, même hors de la Grèce, pour y consulter la Pythie sur quelque affaire importante. Le dieu se manifestait par la voix de la Pythie, une prêtresse, assise sur son trépied au-dessus d'une ouverture aménagée dans le sol de l'adyton.

Olympie : cité de Zeus et cité sportive

Les disciplines sportives

Temple d'Héra

Prytanée : Lieu où se déroulent les banquets, où l'on dépose les offrandes des cités et où se trouve la flamme olympique.

Stade : lieu d'entraînement et de tournois pour la course.

Hippodrome : lieu d'entraînement et de tournois pour les courses de chevaux et de chars.

Gymnase : lieu où se déroulent les tournois de javelot, de course et de disque.

Palestre : lieu où se déroulent les tournois de lutte et de saut.

Conseil olympique : les athlètes prêtent serment devant les juges.

Le Temple de Zeus A l'intérieur du temple (maquette) A l'intérieur du temple se trouve la Statue de Zeus, réalisée par Phidias, sculpteur grec du IVème siècle av J.-C. Cette sculpture en chryséléphantine (en or et ivoire) de Zeus à Olympie, est connue comme étant la troisième merveille du monde. retrouve là ICI (en qualité supérieure) http://www.virtuhall.com/images/virtuel/platinium/zeus-big.htmLaHorde - HOPLITE POSTERDes tirages de ce poster sont disponibles sur papier photo de qualité : Prints on quality photography paper are available :Virtuhall.

Massalia (aujourd'hui Marseille)

00 La colonisation phocéenne

Massalia dansl'antiquité

Les Grecs ont fondé beaucoup de cités en dehors de la Grèce. Ils les ont fondées tout autour de la Méditerranée. On appelle ces cités des colonies. Massalia est une cité grecque fondée par les habitants de Phocée au 7e siècle avant J.-C. Elle devient rapidement une colonie importante et un petit État indépendant. Les Phocéens fondent une colonie, MassaliaPhocée était une cité grecque d’Asie, située en Ionie. Ses habitants manquaient de terres cultivables et décidèrent de partir fonder une colonie. Les Grecs manquaient en effet souvent de terres car leur territoire était souvent montagneux. D’après ce que l’on sait, ils fondèrent plusieurs colonies en Italie et en Espagne.

Les guerres médiques entre -500 -479 av. J.-C.

- 490 :Bataille de Marathon

- 480 : Bataille de Salamine

La bataille de Salamine Xerxès assiste à la bataille.

- 479 Bataille de Platées

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Première bataille terrestre.Victoire des Athéniens contre Darius 1er (Perse).

Première bataille navale.Victoire grecque.

Bataille terrestre.Défaite des perses.

- 480 :Bataille des Thermopyles

- 479 Bataille du Cap Mycale

Bataille navale.Défaite des perses.

Bataille terrestre de 3 jours.(prémices de la bataille de Salamine) : Défaite grecque face aux perses.

Après leur victoire, les Grecs fondèrent la ligue de Délos.

Les 2 grandes guerres :

Les confrontations :

Grecs contre Perses

Hoplite (Grec) contre Perse note complémentaire : La Perse = l'actuel IRAN

Les soldats : armes et tenues

Pour les Grecs, la victoire remportée sur l'immense empire perse est un signe de la supériorité de leurs dieux, de leurs institutions, de leur... civilisation. Athènes, devenue une puissance maritime, regroupe autour d'elle les cités qui craignent une nouvelle attaque perse. Ainsi naît la ligue (l'alliance) de Délos (qui n'est pas une cité mais une île sacrée). Chaque cité de la ligue doit payer un tribut (un impôt) à Athènes pour équiper une flotte de guerre et utiliser sa monnaie. Mais le trésor gardé dans l'île de Délos, puis à Athènes, sert surtout à construire de beaux monuments sur l'acropole d'Athènes en reconstruction après les désastres commis par les Perses. Cette volonté de domination athénienne (impérialisme) provoque des résistances et des jalousies; entre Sparte et Athènes, s'ouvre une période de rivalité qui affaiblit la Grèce. NB : La ligue de Délos n'est plus panhellénique car Sparte n'en fait pas partie.

HISTOIRE DES ARTS : Évocation de la bataille de Salamine ; Poème de Victor HugoDevait-on accepter un combat hasardeux?Les nefs étaient à l'ancre autour du grand navire,Les mâts se balançaient sur le flot qui chavire,L'aquilon remuait l'eau que rien ne corrompt;Et sur la poupe altière où veillaient, casque au front,Les archers de Platée, hommes de haute taille,Thémistocle, debout en habit de bataille,Cherchant à distinguer dans l'ombre des lueurs,Parlait aux commandants de la flotte, rêveurs.- Eurybiade, à qui Pallas confie Athènes,Noble Adymanthe, fils d'Ocyre, capitaineDe Corinthe, et vous tous, princes et chefs, sachezQue les dieux sont sur nous à cette heure penchés;Tandis que ce conseil hésite, attend, varie,Je vois poindre une larme aux yeux de la patrie;La Grèce en deuil chancelle et cherche un point d'appui.Rois, je sens que tout ment, demain trompe aujourd'hui,Le jour est louche, l'air est fuyant, l'onde est lâcheLe sort est une main qui nous tient, puis nous lâche;J'estime peu la vague instable, mais je disQu'un gouffre est moins mouvant sous des pieds plus hardisEt qu'il faut traiter l'eau comme on traite la vie,Avec force et dédain; et, n'ayant d'autre envieQue la bataille, ô grecs, je la voudrais tenter!Il est temps que les cœurs renoncent à douter,Et tout sera perdu, peuple, si tu n'opposesLa fermeté de l'homme aux trahisons des choses.Nous sommes de fort près par Némésis suivis,Tout penche, et c'est pourquoi je vous dis mon avis.Restons dans ce détroit. Ce qui me détermine,C'est de sauver Mégare, Egine et Salamine,Et je trouve prudent en même temps que fierDe protéger la terre en défendant la mer.L'immense roi venu des ténèbres profondesEst sur le tremblement redoutable des ondes,Qu'il y reste, et luttons corps à corps. Rois, je veuxPrendre aux talons celui qui nous prend aux cheveux,Et frapper cet Achille à l'endroit vulnérable.Que l'augure, appuyé sur son sceptre d'érable,Interroge le foie et le cœur des moutonsEt tende dans la nuit ses deux mains à tâtons,C'est son affaire; moi soldat, j'ai pour augureLe Glaive, et c'est par lui que je me transfigure.Combattre, c'est démence? Ah! soyons insensés!Je sais bien que ce prince est effrayant, je saisQue du vaisseau qu'il monte un démon tient la barre;Ces mèdes sont hideux, et leur flotte barbareFait fuir éperdument la flottante Délos;Ils ont bouleversé la mer, troublé ses flots,Et dispersé si loin devant eux les écumesQue l'eau de l'Hellespont va se briser à Cumes,Je sais cela. Je sais aussi qu'on peut mourir.UN PRÊTRECe n'est point pour l'Hadès, trop pressé de s'ouvrir,Que la nature, source et principe des choses,Tend sa triple mamelle à tant de bouches roses;Elle n'a point pour but le monstrueux tombeau;Elle hait l'affreux Mars soufflant sur son flambeauTendre, elle donne, au seuil des jours pleins de chimères,Pour berceuse aux enfants l'espérance des mères,Et le glaive farouche est par elle abhorréQuand elle fait jaillir des seins le lait sacré.THÉMISTOCLEPrêtre, je sais cela. Mais la patrie existe.Pour les vaincus, la lutte est un grand bonheur tristeQu'il faut faire durer le plus longtemps qu'on peut.Tâchons de faire au fil des Parques un tel nœudQue leur fatal rouet déconcerté s'arrête.Ici nous couvrons tout, de l'Eubée à la Crète;C'est donc ici qu'il faut frapper ce roi, contraintDe confier sa flotte au détroit qui l'étreint;Nous sommes peu nombreux, mais profitons de l'ombre,La grande audace peut cacher le petit nombre;Et d'ailleurs à la mort nous irons radieux.Montrons nos cœurs vaillants à ce grand ciel plein d'yeux.Si l'abîme est obscur, les étoiles sont claires:Les heures noires sont de bonnes conseillères,Ô rois, et je reçois volontiers de la nuitL'avis sombre qui fait que l'ennemi s'enfuit.Par le tombeau béant je me laisse convaincre;Consentir à mourir c'est consentir à vaincre;La tombe est la maison du pâle sphinx guerrierQui promet un cyprès et qui donne un laurier;Elle se ferme au brave osant heurter sa porte;Car, devant un héros, la mort est la moins forte.C'est pourquoi ceux qui sont imprudents ont raison.Les deux mille vaisseaux qu'on voit à l'horizonNe me font pas peur. J'ai nos quatre cents galères,L'onde, l'ombre, l'écueil, le vent, et nos colères.Il est temps que les dieux nous aident; et d'ailleursNous serons pires, nous, s'ils ne sont pas meilleurs.Nous les ferons rougir de nous trahir. Le sage,C'est le hardi. Vaincu, moi, je crache au visageDu destin; et, vainqueur, et mon pays sauvé,J'entre au temple et je baise à genoux le pavé.Combattons.Comme s'ils entendaient ces paroles,Les vaisseaux secouaient aux vents leurs banderoles;Deux jours après, à l'heure où l'aube se leva,Les chevaux du soleil dirent: Xercès s'en va!

Avant les guerres médiques, la Grèce n'était pas très unie. Chaque cité-état était très semblable et ils ont tout partagé : la même culture, la même langue et la même religion. Les guerres médiques opposent les cités grecques aux Perses (aussi appelés Mèdes). Lorsque, en 590 ay. J.-C., les Perses, sous la direction de Darius, menacèrent Athènes et débarquèrent à Marathon, les Athéniens, décidés à résister, envoyèrent un messager à leurs alliés spartiates pour les appeler à l'aide. Dix ans plus tard, au défilé des Thermopyles, à nouveau en face des Perses, c'est le détachement d'avant-garde des Spartiates qui attend le gros des troupes pour barrer la route à l'énorme armée prête à déferler sur la Grèce. Mais la bataille décisive sera livrée quelques mois plus tard, sur mer, à Salamine, et la victoire des Grecs y sera éclatante.

Les Perses ne peuvent cacher leurs préparatifs aux Athéniens. Ceux-ci se réunissent : c'est l'occasion de réconcilier Sparte et Athènes. Les cités grecques décident de se poster dans les montagnes appelées Thermopyles, afin de ralentir l'avance des Perses. Dans un premier temps, les Spartiates restés seuls au combat, sous le commandement du roi Léonidas, dans un passage difficile, infligent de grandes pertes aux Perses. Mais Léonidas est trahi et les Perses trouvent le moyen de contourner l'armée grecque. Les Grecs résistent autour du roi de Sparte et sont tous massacrés. Le passage étant libre, Xerxès reprend sa progression vers le sud, projetant la prise d'Athènes. Les Perses arrivent en Attique, la région d'Athènes. La ville, à l'époque, n'a pas de remparts. La population est donc évacuée vers les villes d'Égine, Trézène et Salamine.

La bataille des Thermopyles

Le fils du roi de Perse Darius 1er, Xerxès, veut venger la défaite de son père à Marathon...

Xerxès, -519 -465 av. J.-C., Roi de Perse de -486 à -465 av. J.-C.Fils du roi Darius 1er.

Léonidas, Roi de Sparte de -489 à -480 av. J.-C.Il conduit 300 soldats à Thermopyles.

Adaptation au cinéma : le film "300"

Malgré le départ de Xerxès Ier après la bataille de Salamine et la défaite, Mardonios, le nouveau généralissime perse, ne perd pas espoir. Mais même avec ses efforts, les Athéniens ne veulent pas faire d'alliance avec les Perses. Au printemps, Mardonios envahit donc de nouveau l'Attique, une fois de plus évacuée. Il réoccupe Athènes et s'installe en Béotie. Une alliance des forces du Péloponnèse se crée, dirigée par Pausanias, régent de Sparte. Les Grecs franchissent l'isthme de Corinthe, arrivent près d'Éleusis pour passer en Béotie. Mardonios choisit un emplacement au sud de Thèbes, près de Platées, afin de favoriser sa cavalerie.

La bataille de Platées -470 av. J.-C.

La bataille du Cap Mycale (ou cap Trogylion) -479

La bataille du cap Mycale est l'une des dernières confrontations entre Grecs coalisés et Perses de la deuxième guerre médique. Elle eu lieu en -479 et tient son nom du cap au large duquel l'affrontement débuta, et qui se situe en face de l'île de Samos.

Les Perses se font neutraliser par la ligue Panhellénique qui se dissout après cette bataille gagnée par les Grecs en -479.Les conséquences de la bataille :La ligue Panhellénique se dissout mais les Perses sont battus. Une nouvelle ligue apparait, la ligue de Délos.

De -431 à -404, Sparte et Athènes s'opposent dans une guerre indécise, Sparte a regroupé autour d'elle toutes les cités du Péloponnèse ainsi que Corinthe, Mégare et Thèbes, elle a la supériorité militaire sur terre et dispose de l'or de Cyrus, le roi perse. Athènes domine sur mer. En -429, une épidémie de peste affaiblit Athènes, Périclès en est victime. En -413, Athènes tente de s'emparer de Syracuse (en Sicile) alliée de Corinthe et défendue par un général spartiate. Athènes perd dans cette entreprise 40000 hommes et sa meilleure flotte. Finalement, les Spartiates, commandés par Lysandre et aidés par l'or perse, vainquent définitivement Athènes à Aigos-Potamos. Athènes doit renoncer à son empire, livrer sa flotte et raser ses fortifications. Quelles sont les conséquences de la guerre du Péloponnèse? Toutes les cités grecques sortent très affaiblies de cette guerre, Sparte domine à son tour la Grèce, puis elle doit s'incliner devant Thèbes en -371. Philippe de Macédoine profite alors des rivalités grecques, et à l'aide de sa puissante armée, la "phalange", il vainc les Grecs à Chéronée en -338, c'en est fini de l'indépendance des cités grecques.

La guerre du Péloponnèse : de-431 à -404 av. J.-C.

Homère : le poète (VIIIème siècle av. J.-C.)

Les poèmes homériques L'Iliade et l'Odyssée, qui constituent les premières œuvres littéraires grecques, n'ont jamais cessé de provoquer l'admiration. • Homère a vraisemblablement vécu au VIIIe siècle av. J.-C. La tradition veut qu'il ait été un aède, c'est-à-dire un poète qui se déplaçait de cité en cité et récitait ou chantait, en s'accompagnant de la lyre, des histoires en vers pour gagner sa vie. Selon cette même tradition, il était aveugle. 1. L'Iliade • L'Iliade est un long poème de seize mille vers, qui raconte la guerre des Grecs contre la ville de Troie (appelée aussi Ilion, d'où le nom d'Iliade). • La guerre s'éternise et nul ne parvient à remporter la victoire. L'un des personnages central de l'Iliade, Achille, renonce à la guerre, furieux d'avoir dû concéder l'une de ses esclaves. 2. L'Odyssée • Le second poème, l'Odyssée, raconte aussi certains épisodes de la guerre de Troie : Achille est lui-même tué par Pâris. Sur les conseils d'Ulysse, Les Grecs usent de ruse pour vaincre les Troyens. Certains d'entre eux se dissimulent dans un immense cheval de bois, les autres font croire qu'ils abandonnent le combat. • Cependant, plus que la guerre de Troie, ce sont les aventures d'Ulysse que raconte l'Odyssée. Il a donné la victoire aux Grecs et veut regagner son royaume, Ithaque. L'Iliade et l'Odyssée reposent sur des légendes.

LES DISCIPLINESSPORTIVESen Grèce Antique

Le javelot

Le disque

La course

La course de chevaux

Le pentathlon

La boxe

Le pancrace

Le saut en longueur

La lutte

IMPORTANT : sur de nombreuses photos/images, les athlètes sont représentés nus. Ce n'était pas le cas pendant les Jeux.

La naissance des jeux olympiques

Lire à partir d'1,50 min

Qui avait le droit de participer aux Jeux Olympiques ? -Les citoyens libres (et non les esclaves), -Les Grecs (et non les étrangers), -Les hommes (les femmes risquaient la peine de mort !) -Les athlètes prouvant avoir suivi un entraînement de 10 mois en vue de la compétition.

Tous les 4 ans, depuis 776 av. J.-C., les Grecs organisentdes fêtes publiques à Olympie, au nord-Ouest duPéloponnèse.Elles sont destinées à honorer ZEUS, le Roi des Dieux.Ces fêtes commencent par un sacrifice.Près du sanctuaire dédié à Zeus, des athlètes venus detoutes les cités de la Grèce s'affrontent dans des concourssportifs. Les vainqueurs recevront une couronne d'oliviersacré.

La cité d'Olympie,les jeux

Je contrôle mes connaissances

Se repérer dans une cité : Athènes

Reconnaître les dieux de la Grèce Antique

Homère, le poète

Les êtres mythologiques

La démocratie

Vie et coutumes en Grèce Antique

Les guerres médiques

De forme allongée (16,64m x1,87m), le monument des héros Eponymes soutenait les statues des héros qui donnèrent leurs noms aux dix tribus pour répartir les citoyens (réforme de Clisthène). De chaque côté du monument, se trouvait un trépied de bronze. Le monument avait aussi une fonction pratique : sur ses côtés, on affichait les projets de lois, les catalogues d’éphèbes, de conscrits, les annonces de procès, etc. Ces documents étaient affichés par les tribus et figuraient au-dessous de la statue correspondante.

La guerre du Péloponnèse

De forme allongée (16,64m x1,87m), le monument des héros Eponymes soutenait les statues des héros qui donnèrent leurs noms aux dix tribus pour répartir les citoyens (réforme de Clisthène). De chaque côté du monument, se trouvait un trépied de bronze. Le monument avait aussi une fonction pratique : sur ses côtés, on affichait les projets de lois, les catalogues d’éphèbes, de conscrits, les annonces de procès, etc. Ces documents étaient affichés par les tribus et figuraient au-dessous de la statue correspondante.

Les personnages célèbres

L'amphithéâtre est le lieudes concours en l'honneurdu Dieu Dionysos, Dieu duvin, de la création et duthéâtre.Les acteurs, tous des hommes, jouent masqués.

La religion

Les Grecs croient en d'innombrables dieux (on dit qu'ils sont polithéistes).Ces dieux ont une forme humaine mais ils sont bien plus puissants que les hommes et sont immortels.Ils ont chacun leur caractère.Les Grecs les honorent par leurs prières, leurs jeux et par des offrandes dans de superbes temples.

Apollon : fils de Zeus. Dieu de la musique.

Athéna : fille de Zeus. Déesse de la guerre et de la cité.

Héra, soeur et épouse de Zeus. Déesse des femmes mariées.

Héphaïstos : fils de Zeus et Héra. Dieu du feu et de l'artisanat.

Zeus, le roi des Dieux. Il règne sur le ciel.

Dionysos : fils de Zeus. Dieu du vin et de la joie.

Posséidon : frère de Zeus. Dieu des tremblements de la Terre et de la mer. Il a toujours sont trident avec lui.

Aphrodite : fille de Zeus. Déesse de la beauté.

Moeurs et coutumes en grèce antique

1. La religion

3. Le commerce et l'artisanat

2. La vie de famille

4. L'agriculture et l'élevage

6. Les jeux Olympiques

5. Les arts

Le théâtre

L'architecture

La sculpture

Objets de l'époque

L’Erechtheion a été construit entre 421 et 406 av JC sur l’emplacement de l’ancien temple d’Athéna Polias détruit en 480 av JC par les Perses pendant les guerres médiques.

Cet édifice se dresse à l’emplacement de la lutte entre Athéna et Poséidon, lutte pour la possession de l’Attique. Périclès en faisant entreprendre ici des travaux a pour but de réunir les reliques les plus anciennes et les plus sacrées d’Athènes.

La frise des Panathénées

Reconstitution de la frise "les Panathénées"

La frise du Parthénon ou « frise des Panathénées » est une frise ionique en marbre du Pentélique de 160 mètres de long représentant 378 figures humaines et 245 animaux. Elle entourait le sékos du Parthénon sur l'Acropole d'Athènes.

La frise expliquée ici !!

Le monument des héros Eponymes

De forme allongée (16,64m x1,87m), le monument des héros Eponymes soutenait les statues des héros qui donnèrent leurs noms aux dix tribus pour répartir les citoyens (réforme de Clisthène). De chaque côté du monument, se trouvait un trépied de bronze. Le monument avait aussi une fonction pratique : sur ses côtés, on affichait les projets de lois, les catalogues d’éphèbes, de conscrits, les annonces de procès, etc. Ces documents étaient affichés par les tribus et figuraient au-dessous de la statue correspondante.

Lieux politiques et stratégiques

La Pnyx, colline de l'Ecclésia

La Pnyx a une grande importance dans la vie politique d'Athènes car c'est l'endroit où se réunit l'assemblée du peuple (l'Ecclésia) pour prendre démocratiquement les grandes décisions : - voter à main levée les lois, - voter le budget, - désigner les membres de la Boulè, de l’Héliée, élire les magistrats. Seule la procédure d'ostracisme avait lieu sur l'agora. Ce lieu avait été choisi en fonction de sa proximité avec l'agora et de son calme nécessaire à toute décision politique.La colline fut aménagée à plusieurs reprises pour qu'elle puisse exercer sa fonction politique en accueillant de plus en plus de citoyens. Cette assemblée publique avait lieu en moyenne tous les 9 jours. Un orateur prenait la parole d'une tribune. Le temps de parole était mesuré par une clepsydre (horloge à eau).

La démocratie en vidéo :

De forme allongée (16,64m x1,87m), le monument des héros Eponymes soutenait les statues des héros qui donnèrent leurs noms aux dix tribus pour répartir les citoyens (réforme de Clisthène). De chaque côté du monument, se trouvait un trépied de bronze. Le monument avait aussi une fonction pratique : sur ses côtés, on affichait les projets de lois, les catalogues d’éphèbes, de conscrits, les annonces de procès, etc. Ces documents étaient affichés par les tribus et figuraient au-dessous de la statue correspondante.

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De forme allongée (16,64m x1,87m), le monument des héros Eponymes soutenait les statues des héros qui donnèrent leurs noms aux dix tribus pour répartir les citoyens (réforme de Clisthène). De chaque côté du monument, se trouvait un trépied de bronze. Le monument avait aussi une fonction pratique : sur ses côtés, on affichait les projets de lois, les catalogues d’éphèbes, de conscrits, les annonces de procès, etc. Ces documents étaient affichés par les tribus et figuraient au-dessous de la statue correspondante.