Want to make creations as awesome as this one?

Transcript

CCI de Vaucluse

CCI Marseille-Provence

CCI du Var

CCI des Alpes-de-Haute-Provence

CCI des Hautes-Alpes

CCI Nice Côte d'Azur

CCI du Pays d'Arles

Consulter les listes

Retour à la carte

Vaucluse

Jacques Brès

Sonia Strapelias

Bernard Vergier

Michel Bernard

Unis pour réussir

UCAV - La force des commerçants et des artisans

Entreprendre en Vaucluse

Puissance 84

« La CCI se battra au côté des entreprises pour redynamiser les centres-villes et accompagner les grands projets structurants du territoire » Jacques Brès, né en 1952, est président de l’entreprise Brès SA Electricité depuis le 27 janvier 2004 et directeur général de la même entreprise depuis le 18 décembre 2014. Il est président du Medef 84. TPBM : Quel programme allez-vous porter en Vaucluse ? J. B. : Nous voulons réinventer une CCI dans laquelle nous aurons remis l’entreprise au centre. La chambre de commerce et d’industrie est une force de proposition auprès des pouvoirs publics. Ils doivent écouter la voix des plus de 26 000 entreprises du département. Bien sûr, nous avons beaucoup de propositions pour remettre l’entreprise au centre. Nous voulons enfin faire dialoguer le petit commerce et la grande distribution. La CCI se battra au côté des entreprises pour redynamiser les centres-villes, pour développer les pôles multimodaux, pour accompagner les grands projets structurants du territoire. La chambre sera une CCI ambitieuse et connectée. Nous voulons porter une marque Vaucluse. L’action sera au cœur du projet. Et tous les territoires du département seront pris en compte, de l’Enclave des papes à Apt en passant par le plateau Sault et les grandes villes du Vaucluse. La suite est à lire dans le numéro 1151 de TPBM. Alain Ricci

« Il faut nouer des partenariats avec les communes du département » Bernard Vergier, né en 1951, est gérant associé de l’entreprise ENT Egea Frères depuis le 15 octobre 2015. Il est président de la CGPME 84 (Confédération générale des petites et moyennes entreprises du Vaucluse). TPBM : Quel programme allez-vous porter en Vaucluse ? Bernard Vergier : Le premier dossier à mettre sur la table, c’est le commerce et le service de proximité. Il faut nouer des partenariats avec les communes du département pour renforcer la sécurité et la propreté dans les centres-villes. Il faut aussi trouver des solutions pour abaisser les charges en créant pourquoi pas des zones franches dans certaines rues des centres-villes. L’autre dossier est la présence de la CCI dans le département : les communes pourraient mettre à disposition des locaux pour que la chambre puisse tenir des permanences. Concernant le nombre de zones d’activité, il faut qu’elles soient maîtrisées et plus performantes. Pour l’export, la commission export actuellement en place n’est pas assez dynamique. Il faut la redynamiser. Il faut aussi mettre en place une commission viticole et une commission agroalimentaire : deux piliers de l’économie vauclusienne. Enfin concernant la formation, il faut qu’elle s’adapte aux enjeux de demain. La suite est à lire dans le numéro 1151 de TPBM. Alain Ricci

« Il faut que la CCI ait des axes stratégiques de développement de filières économiques » Sonia Strapelias, née en 1969, est gérante de l’entreprise SOW depuis le 3 juillet 2014. Elle est présidente de l’Ucav (Union des commerçants et artisans de Vaucluse). TPBM : Quel programme allez-vous porter en Vaucluse ? S. S. : Aujourd’hui, la CCI ne touche pas ses ressortissants. Les entreprises ne se servent pas de la CCI et ne savent pas à quoi elle sert. Il faut réinvestir le territoire en aidant les associations de commerçants à développer des projets qui favorisent la dynamique de territoire. Il faut travailler de concert avec la Chambre de métiers et de l’artisanat et la Chambre d’agriculture. Il faut de la cohérence et des actions communes. Il faut revoir le besoin des filières d’apprentissage. Il faut que la CCI ait des axes stratégiques de développement de filières économiques. On se doit de présenter un projet global. On a les outils puisqu’il existe un observatoire de l’économie du Vaucluse, l’Aurav***, mais il est inexploité. La suite de cet article est à lire dans le numéro 1151 de TPBM. Alain Ricci

« Il faut amplifier l’action du service d’accompagnement à la création d’entreprise » Michel Bernard, né en 1948, est président-directeur général du Club des châteaux et domaines depuis le 19 janvier 2005. Il est président de RPME (Rassemblement pour la modernité économique). TPBM : Quel programme allez-vous porter en Vaucluse ? M. B. : Nous avons une série d’actions que nous voulons mettre en œuvre dont : l’aide aux entreprises pour accomplir des démarches à l’export ; la mise en place de concertation avec les collectivités locales en amont des projets d’aménagements ; le recentrage de l’offre de formation vers des thématiques d’avenir : l’export, le numérique, les réseaux sociaux ; l’amplification de l’action du service d’accompagnement à la création d’entreprise ; la structuration et l’installation de nouvelles filières ; le maintien d’un réseau d’interlocuteurs de proximité dans les villes du département. Ce sont quelques-unes de nos propositions, mais il y en a bien d’autres. Le suite de cet article est à lire dans le numéro 1151 de TPBM. Alain Ricci

Consulter les listes

Retour à la carte

Pays d'Arles

Heïdi Salazar

Stéphane Paglia

13 engagés

Energie PME

« J’ai décidé de candidater pour maintenir la CCI à Arles » A seulement 33 ans, Heidi Salazar sera le chef de file des « 13 engagés », la liste soutenue par l’Union pour les entreprises des Bouches-du-Rhône (UPE 13), lors des prochaines élections à la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) du pays d’Arles. Mariée et mère de quatre enfants, la jeune femme est courtier d’assurances spécialisée en risque d’entreprise. Gérante de Dolce Vita Assurances et patrimoines, qui possède des agences à Eygalières et Mouriès, celle qui est issue de quatre générations de commerçants a créé son entreprise dès 2007, à seulement 24 ans. Cette dernière emploie aujourd’hui quatre salariés pour 1,5 M€ de primes encaissées. TPBM : A 33 ans, vous briguez la présidence d’une chambre de commerce. Les personnes que vous côtoyez lors de votre campagne vous trouvent-ils trop jeune ? Heidi Salazar : Non, sur le terrain, les gens me connaissent, et mes qualités et mon professionnalisme ne font aucun doute à leurs yeux. J’ai de nombreux retours positifs car j’incarne le changement de modèle, la modernité. Et Jean-Luc Chauvin, candidat à Marseille, qui a une dizaine d’années de plus que moi, n’a pas non plus une expérience d’élu de la chambre de commerce. Donc ce n’est pas une histoire d’âge ni de nombre d’années de militantisme. La suite à lire dans les n°1151 de TPBM et 9916 des Nouvelles Publications Serge Payrau

« J’avais envie de porter le projet d’un collectif » Agé de 43 ans, Stéphane Paglia conduira la liste d’« Energie PME » pour les élections à la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) du pays d’Arles. Il dirige le bureau d’études en automatisme et informatique industriels Master Systèmes, une entreprise qu’il a créée à la veille de la crise, en 2008. Implantée à Saint-Martin-de-Crau, elle emploie aujourd’hui 20 personnes pour un chiffre d’affaires de 1,9 M€. Elu sortant de la CCI, Stéphane Paglia a créé cette année l’association Agir pour les entreprises du pays d’Arles. Il est également devenu en 2016 le président de Procamex (Provence Camargue Export), une association où des chefs d’entreprise partagent leur savoir-faire à l’export avec des primo-exportateurs ou des dirigeants moins expérimentés en la matière. TPBM : Pourquoi ne vous êtes-vous pas présenté à la primaire de l’UPE 13 alors que vous en étiez membre ? S. P. : J’ai été membre de l’union patronale, mais j’ai démissionné au mois de mai. Et j’avais envie de porter le projet d’un collectif plus étendu, où on se retrouve tous. Une CCI, c’est beaucoup plus large qu’un syndicat patronal. C’est en ce sens que j’ai créé Agir pour les entreprises du pays d’Arles, en juin. C’est une association qui regroupe une trentaine d’entreprises afin de porter une voix différente, avec une vue plus large, dans une unité plus large. La suite à lire dans les n°1151 de TPBM et 9916 des Nouvelles Publications Serge Payrau

Consulter la liste

Retour à la carte

Hautes-Alpes

Eric Gorde

UPE 05

"On a besoin de toute le monde pour porter la parole du secteur économique" Eric Gorde est candidat à sa propre succession à la tête d’une liste d’union. L’annonce avait été faite cet été. C’est dans le cadre des jardins des Olivades, à Gap, qu’Eric Gorde, actuel président de la CCI des Hautes-Alpes (CCI 05), a présenté cet été sa liste d’union pour les prochaines élections consulaires. Une annonce qu’il avait faite entouré de Laurent Brutinel, président de l’Union pour l’entreprise des Hautes-Alpes (UPE 05), Pierre-Louis Rougny, administrateur de la CCI, Marc Gueydon, président du Syndicat des hôteliers et des restaurateurs dans le département, Stéphane Scarafagio, président de la Fédération du BTP des Hautes-Alpes (FBTP 05), de Régis Bouchacourt, chef d’entreprise dans la communication électronique, et de Frédéric Cavallino, président de la Fédération départementale des associations de commerçants et d’artisans des Hautes-Alpes. La suite de cet article est à lire dans le numéro 1151 de TPBM. Madeleine Fauchâtre

Consulter la liste

Retour à la carte

Nice Côte d'Azur

Jean-Pierre Savarino

UPE 06

"Mener une stratégie active de séduction des entreprises étrangères" Dès la fin du mois de juin, le monde économique a désigné Jean-Pierre Savarino comme chef de file pour le représenter aux élections à la CCI Nice Côte d’Azur. A Nice, le mouvement patronal a organisé des primaires dès le début de l’été pour désigner, le 28 juin, Jean-Pierre Savarino. Vice-président sortant de la CCI, à 60 ans ce dernier est un entrepreneur reconnu dans les Alpes-Maritimes. A la tête du bureau d’études Studiel, basé à Villeneuve-Loubet, il dirige près de 200 salariés pour un chiffre d’affaires de 18 millions d’euros. Son engagement dans le mouvement patronal et économique est ancien. Elu depuis une dizaine d’années à la CCI, on le retrouve au bureau de Team Côte d’Azur, l’agence de promotion et de développement du département, ainsi qu’à l’Appim, l’Association des partenaires pour la promotion de l’industrie méditerranéenne qu’il a contribué à fonder. Proximité Pragmatique et volontaire, Jean-Pierre Savarino n’entend pas faire la révolution au sein de la vénérable maison du boulevard Carabacel. Il parle d’évolution et de transformation en jouant la carte de la proximité. Ce thème, on le retrouve chez de nombreux autres candidats dans la région. Dans un contexte économique délicat pour les CCI, le candidat de l’UPE 06 affirme qu’il y a encore des moyens de faire les choses et qu’il « faudra les trouver ». « La CCI a encore des moyens et des capacités de pouvoir faire, de façon collective » avance-t-il. « Comme pour une entreprise, lorsque l’environnement se fait plus agressif, il faut savoir s’adapter. Et ça, je sais faire » déclarait-il à la presse lors de son élection, en juin dernier, lors de la primaire (il concourrait face à Laurent Lachkar et Bernard Chaix). La suite de cet article est à lire dans le numéro 1151 de TPBM. Frédéric Delmonte

Consulter les listes

Retour à la carte

Alpes-de-Haute-Provence

Nicole Peloux

Roland Gomez

Agir ensemble

L'énergie d'entreprendre

"La CCIT doit être représentative de son territoire" L'actuelle présidente de la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) s’est finalement lancée dans la campagne sous la bannière « Agir ensemble ». A ses côtés, une liste renouvelée à 80 %, une envie d’indépendance chevillée au corps et des partenaires dont elle assure qu’ils porteront un regard neuf sur l’économie du territoire. Dans son équipe, Nicole Peloux pourra compter sur 29 colistiers dont 10 femmes. S’appuyant sur le bilan de ses six années de mandat, elle précise cependant que de nouveaux défis attendent les prochains élus consulaires. « La CCIT* des Alpes-de-Haute-Provence doit être représentative de son territoire. Dans notre département, 98 % des entreprises sont des TPE/PME, et c’est sensiblement le même ratio au sein de notre équipe », précise la candidate. Dans son programme, Nicole Peloux note également qu’il faudra à l’avenir laisser une place plus importante aux entreprises de l’économie sociale et solidaire, à l’économie collaborative, mais aussi mettre en valeur les entreprises génératrices d’activités non délocalisables. Joël Pichon, dirigeant de l’entreprise Tossolia, spécialisée dans la fabrication de tofus, Hélène Bogliorio, gérante de l’hôtel des Gorges du Verdon, ou encore Christophe Chaumeton, président de Sud Etudes Engineering, comptent parmi ses partenaires. * Chambre de commerce et d’industrie territoriale. Hélène Saveuse

"Servir et faire gagner l'entreprise" Associé en 2010* à son adversaire d’aujourd’hui, Roland Gomez, patron de l’entreprise d’intérim Proman et président de la Mission de développement des Alpes-de-Haute-Provence, fait aujourd’hui cavalier seul. Il pourra cependant compter sur le soutien de 13 fédérations professionnelles. Leur cap : mettre en place une CCIT exemplaire, ouverte, force de proposition et d’action pour l’ensemble des entrepreneurs et commerçants des Alpes-de-Haute-Provence. « Nous voulons que le département soit un territoire à entreprendre, au rayonnement régional. Loin des clivages politiques, nous voulons être une liste fédératrice, une équipe constructive dynamique pour servir et faire gagner l’entreprise », a souligné Roland Gomez lors du lancement de sa campagne. A ses côtés, 29 colistiers feront partie de l’aventure, dont 9 femmes. Soutenue par l’Union des entreprises des Alpes-de-Haute-Provence (UDE 04) avec Denis Vogade, son président, patron de Lothantique, mais également par Philippe Piantoni, patron de l’entreprise Cosepi et président de la Fédération du bâtiment et des travaux publics des Alpes-de-Haute-Provence, la liste « L’énergie d’entreprendre » s’est lancée dans l’aventure depuis de nombreuses semaines. A un mois du dénouement, les deux listes ne ménagent pas leurs peines. La fin du scrutin est prévue pour le 2 novembre à minuit. * Colistier de Nicole Peloux lors des élections consulaires de 2010. Hélène Saveuse

Consulter les listes

Retour à la carte

Var

Philippe Bartier

Jacques Bianchi

L'avenir s'entreprend

Philippe Bartier CCIV 2016

Liste incomplète pour Philippe Bartier Philippe Bartier, dont la compétence est reconnue à l’Afuzi (Association foncière des usagers de la zone industrielle), structure gestionnaire de la zone industrielle de Toulon-Est** qu’il préside, a déposé une liste qui porte son nom et repose sur son discours de proximité. Des 50 candidats revendiqués devant la presse le 30 septembre, précisant qu’il y avait 5 recours au tribunal administratif, il n’en reste au final que 39, les autres ayant été invalidés par la préfecture, puis par le tribunal administratif. En plus de ce handicap de 11 colistiers, seuls 16 sur 20 devant siéger à la chambre régionale sont validés, d’où un déficit de représentativité à un échelon majeur. Par ailleurs, sur les 39 candidats, plus de 70 % sont concentrés sur l’aire toulonnaise, laissant une part faible à se partager aux autres bassins d’emploi, et rien sur le Golfe de Saint-Tropez. Philippe Bartier explique ce choix par une « nécessaire connexion rapide » avec le siège de la CCI à Toulon. La distance avec les autres territoires étant selon lui problématique pour le bon fonctionnement de l’institution, ayant vu, par le passé, les difficultés à atteindre les quorums dans les commissions… Enfin, pas de candidats délégués consulaires, faute d’intérêt ou de nombre suffisant. Olivier Réal

Pour Jacques Bianchi, « L’avenir s’entreprend » L’équipe sortante, emmenée sous l’intitulé « L’Avenir s’entreprend » par Jacques Bianchi, fort de deux présidences à la CCI du Var et d’une autre à la Chambre régionale de commerce et d’industrie dont le rôle est encore renforcé, s’appuie sur le soutien de l’Union patronale du Var (UPV) et de son président Gérard Cerruti, accompagnés de 19 organisations professionnelles (Fédération du BTP, l’UIMM, la Fnaim, le Medef et la CGPME, la Friaa*, entre autres…). Cette union présente une liste complète et validée de 50 candidats représentant tous les bassins d’emploi du département. Une équipe renouvelée à 69 % favorisant la transition des générations avec les plus expérimentés. En outre, 300 grands électeurs sont présentés en qualité de délégués consulaires dont la mission est d’élire les juges des tribunaux de commerce de Toulon, Fréjus et Draguignan, sachant que la juridiction commerciale revêt une grande importance dans le monde économique, y compris sur la prévention des difficultés des entreprises. Sur la base d’un programme concerté reposant sur la proximité, le partenariat, l’innovation, l’attractivité, le président Bianchi veut poursuivre l’œuvre de modernité et de développement de la chambre au service des 56 000 entreprises du Var. Déjà mise en marche ces dernières années, notamment en anticipant la baisse des ressources tout en essayant de répondre aux besoins des ressortissants, la CCI de demain qu’il prône est résolument connectée, collaborative, réactive. Olivier Réal

Consulter les listes

Retour à la carte

Marseille-Provence

Jean-Luc Chauvin

Maurice Chazeau

Stéphane Soto

13 engagés

Objectifs A-Venir 13

Energie PME

« Il faut que les entrepreneurs se réapproprient la chambre » Président de l’Union pour les entreprises des Bouches-du-Rhône (UPE 13) de 2010 à 2015, Jean-Luc Chauvin, 46 ans, brigue aujourd’hui, la présidence de la CCI Marseille Provence (CCIMP). Le patron d’Otim Immobilier, une agence qui emploie 45 collaborateurs dans les Bouches-du-Rhône et une vingtaine dans les Hautes-Alpes pour un chiffre d’affaires consolidé de 3,6 M€, conduira la liste « 13 engagés » soutenue notamment par l’UPE 13 et la Fédération du BTP 13. TPBM : Qu’est-ce qui caractérise le candidat Chauvin ? Jean-Luc Chauvin : La méthode de gouvernance de la chambre : la CCI doit être le porte-voix des envies des entrepreneurs du territoire, l’accélérateur des projets de développement, des nouvelles filières. C’est en ce sens qu’on a lancé la convention des « 13 engagés », qui avait pour ambition de donner la parole aux entrepreneurs pour qu’ils nous disent ce qu’ils voulaient, via notamment une quarantaine d’ateliers, et qu’on en fasse notre projet. Vu le succès de ces ateliers, j’ai décidé de poursuivre cette plate-forme collaborative durant cinq ans. Nous aurons 66 membres élus et 34 membres associés : il faut que tous puissent rencontrer une dizaine de nouvelles entreprises chaque mois, afin de savoir ce qu’elles attendent et les mettre en rapport avec les très bons collaborateurs de la chambre. On pourra ainsi rompre cet isolement dont souffrent les chefs d’entreprise. Avec 100 élus et membres associés, on peut rencontrer 1 000 entreprises par mois, 12 000 par an, 60 000 en cinq ans. Il faut également l’outil dématérialisé, mais aussi que chaque entrepreneur connaisse l’élu de son territoire dont il dépend, comme on connaît tous le nom de son maire. Toutes les entreprises créées passent par le Centre de formalités des entreprises (CFE) : il faut les mettre en relation avec leur environnement, avec les associations de leur territoire. On fera des actions en ce sens car l’absence de réseau est une des causes de la mortalité des entreprises. La suite à lire dans les n°1151 de TPBM et 9916 des Nouvelles Publications. Serge Payrau

« La CCI doit être l’acteur principal de la redynamisation économique du territoire » A 41 ans, Stéphane Soto sera la tête de liste du collectif « Energie PME » pour les élections à la CCI Marseille Provence. Commerçant, il dirige une entreprise de location automobile, Olympic Station, implantée à Aix, Marignane et Gardanne. Créée en 2009, elle compte aujourd’hui 7 salariés pour un chiffre d’affaires de 1,5 M€. Avant d’être entrepreneur, il a pris part d’août 1999 à décembre 2008, en tant que salarié, à « une belle aventure marseillaise », Digitech, une société spécialisée dans les solutions informatiques pour le traitement et la gestion électronique des documents désormais cotée en Bourse. Depuis 2009, Stéphane Soto est également en charge de la direction de l’association Medinsoft, ce qui l’a conduit à devenir directeur général d’Aix-Marseille French Tech. TPBM : Qu’est-ce qui a amené le directeur général d’Aix-Marseille French Tech à se porter candidat à la présidence de la CCI Marseille Provence (CCIMP) ? Stéphane Soto : Tout d’abord, je tiens à dire qu’Aix-Marseille French Tech est une œuvre collective et en aucun cas la mienne. C’est un projet qui a engendré un effet démultiplicateur important à l’industrie locale, avec l’assentiment de tous les partenaires institutionnels, privés et consulaires. Pour autant, ma vie, c’est celle d’un commerçant comme on en rencontre plein. Après, grâce à la French Tech, je me suis aperçu que lorsqu’on arrive à mutualiser les moyens humains, techniques, financiers, on arrive à réaliser des choses extraordinaires. Ça a valeur d’exemple. Et c’est ça qui m’a donné envie de me lancer. La suite à lire dans les n°1151 de TPBM et 9916 des Nouvelles Publications Serge Payrau

« La CCI doit être à l’écoute du petit commerce » Maurice Chazeau est, à 67 ans, la tête de liste d’« Objectifs A-venir 13 » dans la course à la présidence de la CCI Marseille Provence (CCIMP). Adjoint au maire d’Aix depuis 2001, président de l’office public Pays d’Aix Habitat, il est l’un 17 conseillers aixois de la métropole Aix-Marseille Provence. Depuis près de 30 ans, il dirige ainsi la société Mator, qu’il a fondée à Venelles en 1988. Spécialisée dans le secteur des activités des sociétés holding, cette entreprise de 5 personnes pilote des filiales alimentaires, agroalimentaires, automobiles et hôtelières en France et à l’étranger, soit une boucle de 520 salariés pour plusieurs dizaines de millions d’euros de chiffre d’affaires cumulé. Enfin, Maurice Chazeau a été durant 14 ans magistrat du tribunal de commerce d’Aix (1999-2013). TPBM : Qu’est-ce qui vous a amené à présenter votre candidature à la présidence de la CCI Marseille Provence ? Maurice Chazeau : J’ai un tissu relationnel important sur Aix et Marseille, que ce soit sur le plan politique que dans le monde de l’entreprise, et l’un des candidats, Jean-Luc Chauvin (tête de liste « 13 engagés », soutenu par l’UPE 13, NDLR), est assez contesté à l’union patronale. D’autre part, les PME et le commerce traditionnel sont les grands oubliés de la chambre de commerce, qui s’est toujours adressée aux grandes entreprises. Ce n’est pas une critique de Jacques Pfister, qui est un homme remarquable, mais le commerce et les PME sont des laissés pour compte. Alors on est venu me chercher, en premier lieu François Fantauzzo, président du RSI* Provence-Alpes et du Cidunati 13**, en me disant : « On a besoin de quelqu’un comme toi ». Je crois que des candidats en lice, je suis celui qui possède la plus grosse expérience du monde de l’entreprise et du monde économique, ce qui est absolument nécessaire. Je suis plutôt un homme de PME, mais j’ai aussi l’expérience de la grande entreprise, Matra Electronique, et de la grande distribution, Carrefour et Intermarché. La suite à lire dans les n°1151 de TPBM et 9916 des Nouvelles Publications Serge Payrau